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José-Luis TUSET

Le Téméraire

Vaisseau de ligne de 74 canons

T JLT Modele IN

Contexte historique

Vaisseau de ligne de 74 canons construit à Toulon par François Coulomb en 1748 pour combler les pertes suite à la guerre de succession d’Autriche.

Celui-ci sera capturé par les Anglais le 18 août 1759 lors de la bataille de Lagos par le vaisseau H.M.S. Warspite.
Suivant les habitudes anglaises, un relevé du vaisseau sera effectué en mars 1760. Le plan reprend le profil avec décor, les lignes d’eau et une vue des ponts et planchers. Cette documentation a servi de base à la reconstruction.

Une connaissance de la marine française du 18ème siècle est indispensable, elle est aujourd’hui d’un accès plus facile grâce aux nombreuses publications de Jean Boudriot, des « reprint » de livres anciens et transcriptions de manuscrits traitant de la construction, publiés aux éditions ANCRE.

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Vue d’ensemble de la coque

Les trois grandes dimensions
Longueur de râblure en râblure au 1er pont : 157 ½ Pi
Largeur au maître bau : 43 ½ Pi
Creux: 21 Pi

Distribution des sabords.
14 sabords de 36 £ à la première batterie.
15 sabords de 18 £ à la seconde Batterie.
8 sabords de 8 £ à la batterie des gaillards.

Note sur François Coulomb (dit le fils)  (1691-1751)

  • 1727 : Est nommé maître-constructeur.
  • 1728 : Construit Le Zéphire, frégate 1er ordre.
  • 1728 : Construit La Flore, frégate du 2ème ordre
  • 1729 : Dresse le plan du Diamant, vaisseau de 50 can qui sera mis à l’eau en 1733.
  • 1733 : Etablit le plan du vaisseau de 62 can, Le Borée.
  • 1737 : Construit Le Terrible, vaisseau de 74 can.
  • 1740 : Construit a Toulon La Diane, frégate du 1er Ordre
  • 1740 : Construit L’Eole, vaisseau de 62 can
  • 1740 : Construit Le Tonnant vaisseau de 80 can.
  • 1741 : Construit La Diane frégate une batterie et demi.
  • 1745 : Construit Le Triton, vaisseau de 62 can
  • 1746 : Construit Le Conquérant, vaisseau de 74 can.
  • 1748 : Construit La Pomone, frégate du 2ème ordre
  • 1749 : Construit L’Hyppopotame, vaisseau de 50 can.
  • 1749 : Construit Le Redoutable, vaisseau de 74 can.
  • 1749 : Construit Le Téméraire, vaisseau de 74 can.
  • 1751 : Réalise le plan du vaisseau de 80 can L’Océan, juste avant sa mort.

Le modèle du Téméraire est réalisé à l’échelle du 48ème par José-Luis Tuset. Il est maintenant complètement fini, son gréement en place. Il a choisi une construction en charpente, le côté bâbord a été bordé. Le côté tribord est pourvu d’ouvertures dans les couples qui permettent d’entrevoir les emménagements de la cale et du faux-pont.
J-L. T. a développé son propre style de présentation qui mélange habilement le bois naturel et l’utilisation de peinture.

 


La décoration

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Vue d’ensemble de la proue par la hanche bâbord, donnant une vue d'ensemble du décor. Les trois herpes sont dans un même plan et le bossoir est encore soutenu par un arc-boutant, ce type de décor est une survivance du 17ème siècle et n’est plus en usage qu’à Toulon chez les anciens constructeurs.
Il faudra attendre le milieu du 18ème siècle avec l’arrivée à Toulon de jeunes constructeurs pour voire une évolution dans la conduite des herpes.

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La figure de proue représente t'elle Louis XV en guerrier romain prêt à utiliser son glaive ?
Toute la décoration est traitée à la dorure, avec en arrière plan du vermillon.
Une patine légère procure à l’ensemble du décor un style agréable et reposant.

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Détail des trois herpes se trouvant dans un même plan et se rejoignant derrière le bossoir et fusionnant dans un motif de décoration comprenant des coquilles.
L’arc-boutant de bossoir se termine par une tête casquée et est orné de culots sur sa face avant.

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Gros plan sur la poulaine.
La cloison de coltis est percé de chaque côté d'une porte d'accès à la plate-forme et d'un sabord de chasse.
Côté tribord, à hauteur du mât de beaupré, est placée la pompe d'étrave.
Les trois  herpes se réunissent à l'avant  par une volute nommé cagouille, l'arrière se terminant par une  herpe d'éperon.

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Vue d'ensemble de la poupe conforme au plan de capture Anglais., on peut remarquer la pauvreté de décor du tableau par rapport au reste de cette composition, le tout conforme au plan de capture Anglais.

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L’arrière des bouteilles au niveau de la grande chambre, est rehaussé par deux médaillons représentant des personnages de l’antiquité.
A bâbord le portrait d’une femme entouré de rubans.
A tribord, une tête casquée sur fond d’attributs guerriers (trompette de la Renommée & massue d’Hercule).

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Le cartouche comportant le nom du vaisseau est surmonté par une tête de guerrier qui lit le nom du vaisseau.
En partie basse une coquille qui sert à camoufler la jaumière.

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Le centre de la galerie est rehaussé d’un cartouche couronné comportant trois fleurs de lis, symbole de la royauté et de la pureté.
La galerie est soutenue par des courbes décorées et chevillées sur les montants de poupe au niveau des fenêtres de la grande chambre.

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Une vue en gros plan du fanal intégré harmonieusement dans le décor du couronnement, c’est la cerise sur le gâteau.

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Le couronnement se termine latéralement par une sorte de pot de feu.
Un bas-relief représentant un guerrier antique est l'unique décor du tableau qui est également  percé par trois fenêtres correspondant chacune à une cabane situées à l'arrière de la dunette contre le couronnement.
Pour ce type de vaisseau et cela, y compris le troisième rang, l'accès à la galerie se fait par deux portes.
La transition entre le tableau et la bouteille se fait par un arc-boutant  surmonté d'un angelot.

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Vue en plan de la bouteille tribord. Elle est constituée en partant du bas par  son cul de lampe, du corps de la bouteille, du tournant de galerie et pour terminer de l'amortissement qui est un placage de sculptures cloué directement sur la muraille au niveau de la dunette.

 


La Cale

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Vue d'ensemble de la carène côté tribord montrant les ouvertures pratiquées au niveau des œuvres vives pour montrer la charpente et les emménagements de la cale et du faux pont.

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La cale en partie avant. L'échelle permettant l'accès au plancher de la fosse aux lions donnant sur l'écoutille  de la fosse aux lions, qui est installée entre les deux courbatons de bittes.
Latéralement on voit une soute destiné au maître d'équipage, responsable d'une quantité de rechanges et d'outillages.
Au niveau inférieur on retrouve deux autres soutes destinées à recevoir les gargousses pour desservir les pièces d'artillerie de l'avant. Cet espace est éclairé par un fanal suspendu sous le plancher.

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A la suite du plancher de la fosse aux lions on retrouve le plancher aux câbles servant pour les câbles et grelins des ancres du vaisseau. Dans les usages de Toulon, ce plancher est établi au tiers de la hauteur de la cale, l'espace en dessous est occupé principalement par le lest volant et est accessible par deux petites écoutilles à fleur de bordage du plancher des câbles. En arrière on retrouve la grande cloison de l'avant séparant les câbles de la cale à eau.

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Les deux vues suivantes donnent  sur la cale à eau qui est délimitée en partie avant par la grande cloison et se terminant en arrière à hauteur de l'archipompe du grand mât. Cet espace doit pouvoir contenir l'eau douce en futailles de  une à quatre barriques. Les tonneaux sont engravées dans le lest en pierres. Au niveau du grand panneau de l'avant, l'ancre de miséricorde est à poste, les pattes reposant sur le faux-pont  et le jas descend le long de l'épontille à marches.
En arrière-plan, on peut observer le vaigrage oblique, distribué de façon à aérer la membrure.

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La cale à eau s'étend depuis la grande cloison avant jusqu'à hauteur de l'archipompe du grand mât. Elle est encombrée par les porques  dont les aiguillettes montent sur le premier pont entre les sabords de 36 jusqu'à hauteur de la bauquière du second pont.
La cale est vaigrée oblique, 36 degrés par rapport à la quille, on voit en partie centrale un espace laissé libre par ce type de vaigrage, qui est couvert par des vaigres disposées horizontalement à raison d'un vaigre suivie d'une maille, cette disposition permet une bonne  aération des membres.
Trois plans de futailles remplissent le volume de la cale, le premier est engravé dans le lest en pierre disposé en fond de cale.
L'ancre de miséricorde est soutenue en fond de cale par l'épontille à marche au niveau du panneau de la cale à eau.

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En partie centrale on retrouve l'archipompe du grand mât enfermant les 4 pompes aspirantes, l'accès se fait via une porte coulissante se trouvant côté tribord sur le faux-pont, des taquets  sont disposés à l'intérieur et cloué sur les bordages de l'archipompe. Cet espace est réservé au maître calfat qui doit en faire une inspection journalière.
En avant le puits aux boulets est compartimenté pour recevoir les boulets des trois calibres.
Une partie du lest est constitué de canons rebutés qui seront recouverts par des galets de pierre.
En arrière de l'archipompe on retrouve la cale à vin  dont l'accès se fait par l'écoutille se trouvant sur le plancher du maître valet, qui en est le responsable.
En arrière-plan on peut également observer les cours de vaigrages, disposés à cette époque obliquement, sauf en partie centrale où un espace en forme de V est vaigré parallèlement à la bauquière et serre bauquières.

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Photo montrant la grande cloison de l'arrière, séparant les soutes de l'arrière de celle aux vins. Au niveau de la soute aux poudres celle-ci est comporte un double bordage rempli soit de maçonnerie ou comme dans ce cas-ci  avec de la terre, ceci pour augmenter la protection contre le danger d'incendie.
La  cloison de la soute aux poudres du Téméraire présente la particularité d'avoir été déportée d'environ 4 pieds en avant pour augmenter la capacité d'emport en poudre. Ceci entraîne la suppression du caveau du capitaine.
En avant au centre au niveau du plancher du maître valet, on aperçoit l'épontille soutenant la carlingue du grand cabestan via sa contre-carlingue.

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La partie avant de la soute aux poudres est destinée à recevoir la poudre conditionnée en barils de 25, 50, 100 ou 200 livres. En dessous de ce plancher on retrouve un espace réservé au lest volant de l'arrière.

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Le plancher aux biscuits s'étend de la grande cloison arrière aux façons, recevant six soutes pour le stockage des biscuits.
Leurs accès se fait par deux portes situées sur le plancher du maître-valet et percées de part et d'autre de la porte du couloir d'accès à l'archipompe qui est également percée dans la grande cloison arrière.
Le courroir en avant de l'archipompe d'artimon est réservé en temps normal au maître calfat pour l'inspection des pompes d'artimon. Lorsque le vaisseau est prêt pour le combat, ce courroir sert également à l'acheminement des gargousses via le plancher du maître valet.
Le courroir en arrière de l'archipompe d'artimon est utilisé par le maître canonnier. En premier  pour accéder via la porte d'accès au fanal protégée par l'archipompe et qui doit éclairer la soute aux poudres. Ensuite celui-ci accède au plancher arrière de la soute aux poudres via l'écoutille.

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En arrière des soutes aux biscuits, se trouve la soute du maître canonnier accessible par une petite écoutille située à l'arrière de la St-Barbe.

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Cette vue de l'arrière montre la forme et la grandeur des ouvertures guidées par les cours des vaigres de fond et des vaigres de bauquières, ceci explique leur rétrécissement en partie avant et arrière.

 


Pont, gaillards et dunette

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Vue d'ensemble du gaillard avant prêt à recevoir le bas mât de misaine. On peut apercevoir les nombreux taquets à corne disposés aussi bien contre la muraille que sur le pont, des taquets à cœur fixés contre la muraille entre les sabords du gaillard, le biton de petit hunier en avant de l'ouverture de son mât. Le bordage de plat-bord recevant ses  cabillots et soutenus par les montants du fronteau de coltis percés chacun d'une ouverture pour recevoir leurs réas. Tous les plats-bords sont munis de batayoles en bois pour recevoir les lisses d'appui.
Dernier détail, la poulie d'itague est déjà partiellement gréée car le sep de drisse de misaine qui se trouve sur le 2ème pont n'est plus accessible.
Côté bâbord les trois canons de 8 £ sont en place.

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En avant du fronteau du gaillard avant munis de la grande cloche, se trouve le panneau des cuisines muni de ses deux chapeaux, suivi du petit cabestan. Deux caisses d'armes sont également disposées derrière le fronteau.

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La chaloupe installée sur ses chantiers au niveau du second pont.
Les passavants reliant les gaillards sont sécurisés intérieurement par des lisses d'appui, supportées par des batayoles en fer. Extérieurement on retrouve les batayoles en bois renforcées par des chandeliers à deux branches fixés sur le haut de la muraille par deux crampons. Un filet permet l'installation de hamacs pour le branlebas.

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Vue d'ensemble du fronteau du gaillard arrière. Le premier barrot du gaillard arrière est relié au longis par une courbe de bois. Le fronteau du gaillard arrière suit cette courbe jusqu'aux échelles donnant sur le second pont, en son centre elle intègre le beffroi de la petite cloche.
En arrière-plan, sur le 2ème pont, on aperçoit le sep de drisse équipé de la drisse passant dans  les différents réas et traversant le pont. Celle-ci passe à son tour à travers des réas de la poulie d'itague.

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La dunette est surmontée par son fronteau. Les vaisseaux Toulonnais ont la particularité d'avoir la dunette prolongée en avant du grand mât de façon à couvrir l'escalier d'état-major qui est tournant et débouche sur le gaillard vers l'avant. En arrière de la balustrade on retrouve l'ouverture pour le passage du mât d'artimon, deux jarres d'eau réservées à l'état-major sans oublier la roue de gouvernail qui est partiellement cachée par l'habitacle renfermant les compas et leur éclairage .
De chaque côté du bord sont disposées les trois chambres d'officiers.

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Détail des canons de 8 sur le gaillard arrière. L'accès à la dunette se fait par une échelle tournante et un petit plancher en contrebas des bordages de la dunette, il est soutenu par deux courbatons et garanti par une petite frise ajourée.

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Vue d'ensemble de la dunette, En arrière du fronteau  on retrouve trois cages à canards, la partie centrale est occupée par des cages à volaille dites de dunette. Contre le tableau, l'aménagement d'une teugue comportant trois chambres destinées aux officiers. En avant de celle-ci deux cabanes installées contre le vibord dont l'accès se fait par des portes à coulisses ; celles-ci sont réservées aux maîtres.

Pour terminer un petit retour sur le décor de la bouteille, l'angle de la prise de vue permet de bien apercevoir en épaisseur l'amortissement situé au niveau du retour de galerie.

 


Vues extérieures

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Vue d'ensemble du vaisseau, la voilure établie avec la voile d’artimon, ses voiles carrées ainsi que le grand et le contre foc déployés .Les voiles de civadière et contre-civadière étant carguées
Côté tribord, la charpente de la coque est apparente au niveau des œuvres vives, les ouvertures montrant les emménagements de la cale et le faux pont, sont réalisées suivant la lisse des fonds et en partie haute en se basant sur la ligne de la serre bauquière.

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Le gaillard avant avec tous les aboutissements des manœuvres sécurisés sur les différents taquets à cornes et autres emplacements autour du mât de misaine, sur taquets à cœur mis contre la muraille, sur les chevilles d’amarrage des haubans et du fronteau de coltis.
La grande ancre au bossoir est traversée, et sa patte est montée le long de la muraille. Sur le  porte- hauban de misaine on retrouve l’ancre de veille à poste.

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Autre photo montrant l'ancre de veille mise à poste sur le porte-hauban de misaine. En observant son jas, on peut se rendre compte que la marge de manœuvre est bien limitée pour trouver l'emplacement idéal sans trop gêner le service de l'artillerie des trois différentes batteries à ce niveau.

 


Vue d’ensemble du grand mât et le mât de misaine

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Se détachant sur le fond, on distingue bien les boulines, de la grande voile, du grand hunier et du grand perroquet.
La disposition de la bouline de la grande voile et de celle du perroquet est la même.
Celle de la voile du grand hunier est composée de deux branches attachées à la voile par des pattes, celles-ci sont reprises par une troisième branche sur laquelle la bouline agit.

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La plateforme de hune du mât de misaine placée à la neuvième partie de la hauteur de son mât pour former l'appui au mât de hune. Avec en partie basse les longis, l’arrière du traversin avant et la partie haute de la jumelle qui forment un quadrilatère de la grandeur de la caisse de ce mât de hune et en partie haute le chuquet à la française.

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La muraille bâbord au niveau du grand porte hauban. On peut voir en arrière des caps de mouton, un madrier servant de défense contre les attaques de brulots.
Au premier plan, attaché à l’extrémité de la voile, le bouquet de la basse voile servant d’une part à l’écoute et de l’autre pour l’amure.
Le cheminement de l’écoute se fait depuis un piton situé à l’arrière du dernier sabord de la seconde batterie, passant dans la poulie au bout de la voile, retournant en arrière vers une poulie située sur une console au niveau du porte-hauban d’artimon, pour repartir en avant vers un passage à travers le vibord au niveau du gaillard arrière pour enfin s’amarrer sur un taquet à cœur.

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Côté tribord, le grand porte-hauban avec extérieurement l'arcboutant servant à l'établissement des bonnettes conjointement avec les bouts dehors de la grande vergue.
Intérieurement l'emplacement est utilisé pour une vergue de hunier.

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Vue de la chaloupe mise à poste sur ses chantiers ainsi que la mâture de rechange.
Au premier plan on retrouve la bouline de la grande voile qui part vers le fronteau de coltis.
La photo permet d’avoir une vue d’ensemble de l’amure bâbord de la grande voile. Le dormant de l’amure part de l’anneau situé sur le dogue d’amure vers la poulie point de voile pour ensuite retourner vers le réas du dogue et ensuite traverser la muraille en arrière du 4ème sabord de la seconde batterie pour s’amarrer sur un taquet à cœur monté entre deux canons.

T JLT 355 B

Vue sur l'appareil de drisse de la basse vergue, composé du grand sep de drisse se trouvant sur le second pont, et de la poulie d’itague visible sur la photo.
La drisse de la poulie passe alternativement dans les différents réas de la poulie et du sep par une ouverture pratiquée en arrière du grand mât pour actionner la descente ou la montée de la grande vergue avec l’itague.
Autre détail bien visible, le montant extérieur du fronteau est renforcé par un courbâton qui suit la courbure du fronteau sur sa partie extérieure.

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Le grand porte-hauban reçoit une vergue de hune de rechange, ceci permet de dégager partiellement la grande rue pour faciliter le service de l'artillerie des canons de 18 £ en cet endroit.
On peut distinguer les renforts cousus sur la face arrière de la voile du grand hunier.
Le cheminement de l’écoute de la grande voile se fait depuis un piton situé à l’arrière du dernier sabord de la seconde batterie, passant dans la poulie au bout de la voile, retournant en arrière vers une poulie située sur une console au niveau du porte-hauban d’artimon pour repartir en avant vers un passage à travers du vibord au niveau du gaillard arrière pour enfin s’amarrer sur un taquet à cœur.

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Vue d'ensemble du bas mât d'artimon appuyant la vergue de fougue et la vergue d'artimon
Bien visible les cinq cargues partant de l’arrière de la voile d’artimon vers la vergue pour descendre ensuite s’amarrer sur la dunette.
Au premier plan le bras de la grande vergue qui a son dormant sur un piton fixé à la muraille en avant de l’amortissement. De là elle va vers une poulie en bout de vergue pour revenir vers la dunette où elle passe dans un  bloc de réas disposé sur le plat-bord  pour être amarré contre la muraille sur son taquet.

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La plateforme de hune du mât d'artimon
L’arrière de la tête du chuquet muni d’un piton destiné à une poulie pour la manoeuvre du martinet servant à balancer la vergue d’artimon pour lui donner son inclinaison verticale.
En dessous de la plateforme de hune, on aperçoit le palan de drisse servant à maintenir la vergue d’artimon au niveau de son mât.
Sur la voile du perroquet de fouge, on peut voir une des deux bandes de ris.
Au niveau de la vergue sèche, au quart de la longueur, se trouve la moustache servant à balancer la vergue à l’aide de deux caps de moutons, ceci en supplément des balancines.

T JLT 380

Vue de la poupe montrant l'ensemble du bâton de pavillon dont la longueur correspond à la largeur du vaisseau au maître bau, ce qui donne 43 Pi pour notre vaisseau. Il est décoré d'un ruban rouge sur fond blanc.

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Coordonnées

ASBL « A.M.arsenal »

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Rue d'Ougrée 65
Angleur 4031
Belgique

ASBL « A.M.arsenal » - Archéologie et modélisme d'Arsenal (Angleur - Wallonie - Belgique - Europe )

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