ASBL « A.M.arsenal » - Archéologie et modélisme d'Arsenal (Angleur - Wallonie - Belgique - Europe )

Glossaire maritime

Ce glossaire maritime liste les principaux termes techniques utilisés par le monde maritime et les marins.
Pour les termes spécifiques à la voile,
voir aussi le

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Glossaire maritime de Wikipédia en français (auteurs)

Sommaire :  A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

  • À sec :
  1. échoué sur le sable, sur une cale, coque béquillé, en cale sèche ;
  2. à sec de toile : bateau dont on a serré les voiles sur leur vergue, bôme, etc.
  • Abattée : changement de cap sous l'effet de forces extérieures, vent, courant, dans le même sens que celle-ci, en se rapprochant du vent arrière (inverse d'aulofée).
  • Abattre : éloigner la proue du lit du vent, en faisant une abattée volontaire.
  • Abordage : rencontre volontaire suivi d'un amarrage, ou involontaire avec collision, entre deux navires.
  • Abouter : placer bout à bout deux planches de bordage d'une coque ou de vaigrage (voir aussi la pose avec écart et trait de jupiter), ou nouer bout à bout deux cordages.
  • Accastillage : ensemble des équipements placés sur le pont d'un navire (poulies, manilles, coffres, pompe, cuisinière, etc.).
  • Acconage :
  1. à l'origine, manutention à l'embarquement et au débarquement à l'aide de chalands ;
  2. par extension, manutention (commerce maritime moderne).
  • Accorage : amarrage de la marchandise et de tout l'équipement d'un navire pour que celui-ci ne bouge pas en mer. Action d'étançonner des marchandises en pontée. À ne pas confondre avec arrimage qui consiste juste à caler, sans saisir, atteler ou amarrer avec du cordage.
  • Accore : pièces de bois soutenant la quille d'un navire en cale sèche.
  • Accoster : positionner un navire le long d'un quai ou d'un autre navire à couple.
  • Acculer (ou culer) : mouvement involontaire vers l'arrière sous l'effet de la houle, du vent, etc.
  • Adonner : se dit d'un vent qui s'oriente favorablement pour la marche d'un voilier (l’inverse est refuser).
  • Affaler : faire descendre rapidement une voile ou une vergue (inverse : hisser).
  • Affourcher : mouiller deux ancres placées à 45° face au courant afin de stabiliser le bateau.
  • Affrètement : location d'un navire.
  • Affréter : louer un navire ou une partie de la capacité d'un navire à un armateur.
  • Affût : châssis formé d'une structure en bois équipée de roues, supportant le fût d'un canon.
  • Agrès : éléments et accessoires du gréement d'un navire.
  • Aiguilleter : assembler deux cordages à l'aide d'un petit filin.
  • Aiguillot : partie mâle de la ferrure permettant à un gouvernail de pivoter, elle est fixée sur le gouvernail lui-même, vers le bas.
  • Ajut : un nœud d'ajut est un nœud qui sert à joindre deux bouts ou cordages entre eux. Ex.: nœud d'agui, nœud de pêcheur, nœud d'écoute, nœud plat, etc.
  • Allège : barque de service d'un navire destinée au chargement et déchargement.
  • Allonge ou alonge : pièce de bois d'une membrure prolongeant celle-ci à sa partie supérieure.
  • Allonges d'écubier : allonges placées de part et d'autre des écubiers sur les grands voiliers.
  • Allonges de poupe ou de tableau : pièces de bois verticales formant la charpente du tableau d'un navire
  • Allure : direction d'un navire par rapport au vent, l'allure portante correspond à un vent en arrière du travers du bateau.
  • Amarinage : période d'adaptation du corps humain avant que ne disparaisse le mal de mer.
  • Amariner :
  1. s'amariner : se faire aux mouvements du navire en mer sans que les nausées ou le mal de mer n'apparaissent ;
  2. former des personnes aux métiers de la mer ;
  3. prendre possession d'un navire en y déplaçant une partie de son équipage.
  • Amarrer : maintenir contre un quai ou un objet flottant à l'aide d'amarres.
  • Amener : abaisser, descendre à l'aide d'un cordage, une voile, les couleurs, une embarcation, etc.
  • Amer : point de repère fixe porté sur une carte et utilisé pour faire le point en vue de terre.
  • Amure :
  1. cordage qui relie le coin inférieur d'une voile carrée au pont ;
  2. position d'un bateau par rapport au vent.
  • Ancre : objet lourd métallique qui est employé pour fixer des bateaux à un endroit spécifique sur les fonds.
  • Anguillers ou anguilliers : voir canal des anguillers, orifices d'écoulement de liquide dans les fonds d'un navire au travers des varangues et des couples.
  • Anspect (barre d') : barre amovible en bois dur servant à faire tourner le cabestan.
  • Antenne : vergue des voiles latines.
  • Antifouling : peinture destinée à empêcher les organismes marins de se fixer sur la coque des navires.
  • Apiquer : hisser une des extrémités d'une vergue, d'un gui, etc., de manière à l'élever au-dessus du niveau de l'autre.
  • Apôtre : allonge qui consolide le beaupré.
  • Apparaux :
  1. appareils de gréement cabestan, guindeau ;
  2. tous les équipements d'un navire utiles à sa navigation: ancres, gouvernail, voiles, pouliage, manœuvres, etc.
  • Appareillage : ensemble des manœuvres nécessaires pour prendre la mer.
  • Araignée : cordage tissé en patte d'oie permettant de maintenir solidement un équipement, comme un hamac.
  • Arborer : hisser pour le montrer, par exemple un pavillon ou une marque.
  • Arbre :
  1. axe de rotation, arbre d'hélice etc. ;
  2. mât, sur une galère.
  • Arcasse : charpente de l'arrière d'un navire en bois
  • Archipompe : enclos rectangulaire destiné à préserver les pompes des chocs et à pouvoir les visiter.
  • Ariser : prendre un ris, réduire la surface d'une voile en la repliant en partie.
  • Armateur : personne qui équipe et exploite un navire.
  • Armement :
  1. action d’armer un navire ;
  2. compagnie maritime.
  • Armer :
  1. équiper un navire pour la mer ;
  2. garnir d'une protection une manœuvre ;
  3. enrôler un marin sur un navire ;
  4. installer les avirons à poste.
  • Arraisonner : intercepter, questionner un navire.
  • Arrimage : action d'arrimer.
  • Arrimer : organiser la cargaison et tout l'équipement lié à l'armement du navire, à bord de telle façon que celui-ci ne bouge pas pendant la navigation (tangage, roulis) ; fixer solidement toute la cargaison pour l'empêcher de bouger en mer. Ne pas confondre avec accorer qui désigne l'action d'amarrer ou d'atteler la cargaison ou les équipements, dans le même but.
  • Artillerie
  • Artimon :
  1. mât situé en arrière du grand mât sur un navire à plusieurs mâts (généralement 3 mâts et plus) ;
  2. voile la plus grande portée du mât d'artimon (à sa base).
  • Assiette : inclinaison longitudinale d'un navire.
  • Astrolabe : instrument astronomique qui servait autrefois pour repérer sa position en mesurant la hauteur des astres au-dessus de l'horizon.
  • Atakebune (ou tekkōsen) : type de navire massif à rames, le plus grand des types de navire construits au Japon entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle. Forteresses flottantes, elles n'étaient pas faites pour la navigation en haute mer et n'étaient utilisées que pour des opérations côtières en flottille.
  • Atterrage : lieu précis où un navire touche terre.
  • Atterrissage : arriver au voisinage de la terre ferme.
  • Attinage : mise en place des tins dans une forme de radoub.
  • Aulofée : changer de cap sous l'effet de forces extérieures mais dans le sens contraire, vers le lit du vent par exemple pour un voilier (inverse d'abattée).
  • Aurique : type de voile de forme trapézoïdale comprenant la voile à corne, la voile au tiers, la voile houari et la voile à livarde.
  • Aussière : gros cordage employé pour l'amarrage et le remorquage des navires.
  • Avarie : panne, problème d'origine technique.
  • Aviron : rame en terme maritime.
  • Avitailler : approvisionner en vivres et en apparaux en vue d'un prochain appareillage.
  • AVURNAV : avis urgent aux navigateurs.

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B

  • Bâbord : côté gauche d'un navire en regardant vers l'avant.
  • Baderne : grosse tresse à trois, quatre et même cinq torons, qui sert principalement à garnir les endroits qu'on veut préserver du frottement ou de l'humidité.
  • Bague : anneau fixé sur une voile et coulissant sur la draille.
  • Baille :
  1. demi-futaille à un seul fond, en forme de baquet, qui sert à divers usages ;
  2. compartiment de rangement.
  3. mauvais bateau synonyme de rafiot ;
  • Baille (la) : surnom donné à l'École navale. (à ne pas confondre avec Navale qui est le surnom de l'ex école de santé navale de Bordeaux. '
  • Baignoire :
  1. cockpit ;
  2. abri de navigation au sommet d'un kiosque de sous-marin en surface ou d'un voilier où se fait la veille.
  • Balancine : cordage qui, sur un voilier, soutient un espar, en permettant d'en régler la hauteur.
  • Balcon : balustrade.

     
  • Une balise cardinale ouest
  • Balisage : l'ensemble des marques ou balises fixes ou flottantes placés en mer ou à terre qui indiquent aux navires les dangers et le tracé des chenaux d'accès aux ports et abris.
  • Ballast :
  1. (navire de surface) lest permettant de gérer la stabilité, l'assiette ou la gîte d'un navire ;
  2. (sous-marin) réservoirs situés à l'extérieur de la coque, qui contiennent de l'air ou de l'eau pour régler l'immersion du sous-marin.
  • Ballastage : remplissage des ballasts, pour corriger la répartition des masses d'un navire, ou assurer à un navire lège un enfoncement correct pour le fonctionnement de l'hélice.
  • Balustre
  • Banc d'étambrai : banc supplémentaire qui sert à maintenir le mât.
  • Banc de nage : banc où s'assoie un rameur.
  • Banc de quart : banc où se tient l'homme de quart.
  • Bande : gîte.
  • Baraterie : acte volontaire du capitaine ou de l'équipage d'un navire pour porter préjudice à l'armateur.
  • Barbotin : (cloche de réducteur de barbotin), une pièce du guindeau qui est formée à l'empreinte des mailles de la chaine de mouillage d'un bateau
  • Baril:
  • Barre :
  1. dispositif de manœuvre du gouvernail (tige, roue ou maintenant "joystick").
  2. ligne de brisants sur des hauts-fonds ou devant une côte, ou en limite de courant, notamment à l'embouchure d'une rivière peu profonde ou d'une passe.
  • Barre d'anspect : barre amovibles servant à faire tourner le cabestan.
  • Barre de flèche : petits espars, situés à une certaine hauteur et servant à raidir ou à cintrer le mât sur les petits voiliers à l'aide des haubans et des galhaubans.
  • Barre de plongée : barre permettant la conduite d'un sous-marin dans un plan vertical.
  • Barreur : membre de l'équipage qui tient la barre, qui maintient le bateau dans la direction souhaitée.
  • Barrot : poutre transversale de la charpente d'un bateau allant d'un bord à l'autre placé en haut d'un couple pour soutenir le pont.
  • Barrotage : système de barrots.
  • Barroter : charger une cale jusqu'à hauteur des barrots.
  • Barrotin : barrot qui ne va pas d'un bordé à l'autre du bateau.
  • Bas-fond : où la profondeur est suffisante pour naviguer sans risque d'échouement (contraire de haut-fond).
  • Bas-mât : partie inférieure d'un mât en plusieurs parties.
  • Bastaque : hauban à itague employé sur les bateaux de faible tonnage (sorte de pataras mobile, pour permettre le passage de la bôme et des voiles sur certains gréements bermudiens)
  • Bastingage :
  1. parapet autour du pont d'un bateau ;
  2. caisson cloisonné où l'on place les hamacs de l'équipage.
  • Bateau : construction flottante de moyen ou faible tonnage utilisée pour la navigation.
  • Batayolle : ensemble formé des chandeliers et des filières
  • Batterie : Double rangée de canons et, par extension, entreponts les contenant
  • Bau : voir barrot
  • Bauquière : ceinture intérieure reliant les membrures, au niveau du pont (voir serre bauquière)
  • Beaufort : vitesse du vent exprimée selon les critères de l'échelle de Beaufort.
  • Beaupré : mât qui se trouve à la proue du navire à voile et incliné vers l'avant.
  • Béquille : pièce de bois ou de métal utilisée de chaque côté pour maintenir un bateau debout sur sa quille à marée basse.
  • Ber : appareil de charpente et de cordage, placé sous un grand bâtiment, pour le supporter pendant la construction ou la réparation, et qui glisse sur la cale lorsqu'on lance ce bâtiment à l'eau.
  • Bidel : capitaine d'arme, chargé de la discipline dans la Marine nationale française.
  • Bigue : mât articulé servant à élever des charges sur le pont d'un navire ou sur un quai, manœuvré par l'intermédiaire d'un mât de charge.
  • Bitord : petit cordage composé de deux, trois, ou même quatre fils de caret, goudronnés et tortillés ensemble.
  • Bitte, bitton : voir bollard.
  • Biture : longueur de chaîne disposée sur le pont en préparation du mouillage. (en argot maritime : prendre une cuite)
  • Blindage : paroi renforcée destinée à protéger ce qui est derrière.
  • Bollard : pièce de fonte ou d'acier, cylindrique, fixée verticalement à espaces réguliers sur les quais, pour capeler l'œil des amarres.
  • Bonnette : voile légère que l'on suspend latéralement à des vergues mobiles (bout-dehors), fixées temporairement à l'extrémité des vergues habituelles des voiliers à gréement carré.
  • Bôme : barre rigide articulée sur le mât qui permet d'orienter la grand-voile d'un bateau.
  • Bord :
  1. côté d'un bateau ;
  2. le bateau lui-même ("monter à bord")
  • Bordache : élève de l'école navale (ne pas confondre avec Navalais, élève de l'ex école de santé navale de Bordeaux).
  • Bordage : planches ou tôles constituant un élément du bordé.
  • Bordé : ensemble des parties qui constituent la coque extérieure d'un bateau ; le bordé s'appuie sur la charpente.
  • Bordée :
  1. route que fait un navire sur un certain cap ;
  2. durée du temps pendant laquelle une fraction de l'équipage alterne avec l'autre ;
  3. division en moitié de l'équipage ;
  4. décharge complète de toute l'artillerie qui est sur un même côté d'un navire de guerre ;
  5. sortie en ville des marins, généralement lors d'une escale.
  • Border : tendre une manœuvre courante, un cordage (contraire de choquer).
  • Bordure : Bord inférieur d'une voile entre le point d'amure et le point d'écoute.
  • Bosco (bosun, bosseman ou boatswain en anglais) : maître d'équipage ou de manœuvre sur un navire à voile de grade supérieur au quartier-maître Dans la marine moderne, le bosco désigne encore un maître d'équipage ou un maître de manœuvre.
  • Bosse : petite longueur de cordage ou de chaîne dont une extrémité est fixée au pied d'une bitte d'amarrage pour retenir une aussière le temps de la frapper.
  • Bosse de ris : cordage présent sur la chute d'une voile et permettant de prendre un ris.
  • Bossoir : dispositif de levage utilisé sur les navires pour une ancre, une embarcation de sauvetage, une annexe.
  • Boucanier : gril ou claie de bois sur lesquels la viande ou le poisson étaient fumés.
  • Bouchain : partie du bordé d'un bateau, représentant la zone intermédiaire entre les fonds et les murailles.
  • Bouchot :
  1. petit bassin fermé par un filet retenant le poisson quand la mer se retire.
  2. support vertical planté en alignement et aménagé pour la culture des moules
  • Bouée : flotteur, en particulier,
  1. dispositif flottant, généralement en forme d'anneau ou de fer à cheval, pour le sauvetage de naufragés ;
  2. signalisation en mer, pour le balisage ;
  3. flotteur associé à un corps-mort, pour l'amarrage d'un bateau;
  4. flotteur de repérage de plongeurs, d'un objet ou d'un danger immergé.
  • Bouge : courbure transversale du pont.
  • Boulevard : passage au niveau du pont, de part et d'autre du château.
  • Bouline : cordage amarré par le milieu de chaque côté d'une voile carrée pour lui faire prendre le vent de côté.
  • Boulet : projectile d'artillerie sphérique en pierre ou en métal ; les boulets ramés ou chaînés étaient plus particulièrement utilisés dans la marine pour détruire les gréements.
  • Bourlinguer : faire des efforts pour avancer contre le vent et la mer.
  • Bout :
  1. (prononcé « boute ») cordage sur un navire (on ne dit jamais cordage et encore moins corde) ;
  2. avant d'un navire, dans les expressions bout à terre, bout au vent, vent de bout.
  3. (prononcé « bo-ute ») aumônier, dans la Marine nationale française.
  • Bout-dehors : espar fixe ou rétractable pointant à l'avant du bateau, ou au bout des vergues pour déployer les bonnettes.
  • Bouteilles : toilettes des officiers (les poulaines sont pour l'équipage).
  • Brague
  • Brai : résine mêlée de goudron, utilisée pour rendre étanches les coutures sur les coques en bois.
  • Branle :
  1. oscillation, mouvement qui porte un corps tantôt d'un côté, tantôt de l'autre ;
  2. hamac.
  • Branle-bas :
  1. réveil de l'équipage ;
  2. Branle-bas de combat : appel aux postes de combat en y retirant les branles.;
  • Bras : cordage situé au vent qui permet de régler l'écartement d'une voile d'avant.
  • Brasse : une unité de mesure de définition variable (environ 1,624 mètre en France).
  • Brasser : d'orienter la voilure d'un navire.
  • Brèche : ouverture dans la coque résistante d'un sous-marin pour embarquer du matériel
  • Brick : Navire à deux mats à voiles carrées
  • Brick-goélette : Navire à deux mâts : l'un avec toutes ses voiles carrées (mât de misaine à l'avant), l'autre avec toutes ses voiles triangulaire (grand-mât à l’arrière)
  • Brider : ligaturer un cordage.
  • Brigadier : matelot positionné sur l'avant d'une embarcation dont le rôle est de guider l'accostage.
  • Brin :
  1. cordage qui soutient la partie mobile du palan ;
  2. qualité de la toile à voile (ou des matelots).
  • Briquer
  1. après lavage à grande eau, frotter avec une brique à pont (pierre en grès fin) pour blanchir le pont et le bordage
  2. par extension, parcourir dans tous les sens (briquer la mer)
  • Brigantine voile à corne trapézoïdale situé sur le mât arrière de très nombreux grand voiliers.
  • Brigantin : navire à deux mâts proche du brick qui porte une brigantine sur son mât principal sans grand-voile.
  • Brion : partie de la coque d'un bateau joignant l'étrave et la quille.
  • Brisants : lames qui brisent sur une côte, une plage, des roches, un banc ou une barre.
  • Brise : nom générique qu'on donne au vent quand il n'est pas très violent
  • Brûlot : vieux navire ou ponton chargé d'explosifs ou de matériaux inflammables, lancé et dérivant sur les vaisseaux ennemis pour les incendier.
  • Butée : accessoire sur un arbre d'hélice solidement fixé à la coque et qui transmet au bateau la poussée de l'hélice.

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C

  • Cabaner : chavirer, être renversé.
  • Cabestan : gros tambour à axe vertical, dans lequel on insère des bras de leviers (anspects) que poussent les hommes, et autour duquel s'enroule un câble.
  • Cabillot : taquet.
  • Cabine : une pièce d'habitation (chambre, bureau).
  • Câble : lien métallique, d'une certaine section, tressé avec des fils torsadés entre eux.
  • Cabotage, Caboter : navigation maritime qui consiste à se déplacer de port en port en restant à proximité des côtes.
  • Cacatois : voiles carrées se trouvant au sommet d'un mât lorsque le mât comporte plus de trois voiles carrées.
  • Cadène : pièce généralement métallique solidaire du pont du navire ou de la coque, sur laquelle sont frappés les câbles tenant le mât.
  • Cadre : conteneur.
  • Caillebotis :
  1. treillis de bois ou de métal recouvrant l'ouverture d'une écoutille ;
  2. treillis amovible en bois servant de plancher.
  • Caillou : récif rocheux.
  • Caisse de réglage (c. d'assiette, c. de compensation) : réservoir dont le remplissage permet de régler l'équilibre d'un sous-marin.
  • Cale : endroit sous le pont où sont stockées différentes marchandises.
  • Cale sèche : bassin fermé par une porte d'écluse, que l'on peut assécher pour la réparation ou l'entretien des navires (voir forme de radoub).
  • Calfat : ouvrier employé pour réaliser le calfatage.
  • Calfatage, calfater : action qui consiste à remplir tous les joints et interstices entre les planches constituant le revêtement extérieur de la coque d'un navire en bois (bordage) et d'un pont afin de les rendre étanches.
  • Calfait : outil de calfat, ciseau pour enfoncer l'étoupe.
  • Calibre
  • Calier : docker travaillant dans les cales (à l'arrimage, ou magasinier).
  • Caliorne : gros palan.
  • Cambuse : partie d'un navire, emprise entre la cale et le faux-pont, où sont entreposés les vivres.
  • Can : côté d'une planche (chant).
  • Canonnade : tir simultané de plusieurs canons.
  • Canonnier : marin qui est chargé de servir une pièce d'artillerie.
  • Canal des anguillers (ou des anguillères) : orifice percé dans les membrures permettant l'écoulement de l'eau dans les fonds d'un bateau.
  • Cap : direction vers laquelle le bateau est orienté.
  • Cap de mouton : association de deux pièces de bois circulaires avec une gorge, percées de trous dans lesquels passe le filin qui les relie, servant de palan pour raidir les haubans.
  • Cape : mettre à la cape consiste à régler son cap et sa vitesse par rapport au vent, à la mer et à la houle, de manière à réduire ses mouvements de roulis et de tangage.
  • Capelage : endroit du mât où sont fixés les haubans.
  • Capeler :
  1. fixer les manœuvres dormantes sur le mât ;
  2. passer l'œil d'une aussière sur une bitte ;
  3. enfiler un vêtement.
  • Capitaine : celui qui commande un navire de commerce (commandant dans la marine de guerre).
  • Capitainerie : service portuaire qui coordonne les mouvements des navires dans un port.
  • Capon : palan muni d'un crochet de fer qui sert à hisser l'ancre au bossoir.
  • Capot : capuchon de toile ou panneau léger qui protège certains objets de l'air, des chocs, ou de la pluie et des embruns.
  • Capucine : renfort entre le bordé et le pont.
  • Caraque : grand navire, de la fin du Moyen Âge, caractérisé par sa coque arrondie et ses deux hauts châteaux avant et arrière.
  • Carénage, caréner : série d'opérations de révision périodique et de remise en état de la coque d'un navire.
  • Carène : partie immergée de la coque d'un bateau, assimilée aux œuvres–vives.
  • Caret : voir fil de caret.
  • Cargaison : l'ensemble des marchandises transportées (ne s'applique pas aux passagers).
  • Cargue : petit cordage qui sert à carguer les voiles sur les vergues.
  • Carguer : plier, retrousser les voiles contre leurs vergues et quelquefois contre le mât, par le moyen des cargues.
  • Carlingue : pièces de renfort de la structure longitudinale d'un bateau.
  • Caronade : pièce d'artillerie courte, mise en service sur tous les navires de la Royal Navy (fin du XVIIIe, XIXe siècle).
  • Carré :
  1. salle rectangulaire qui sert de cercle aux officiers d'un navire.
  2. voile carrée : voile quadrangulaire dont les vergues sont hissées par le milieu et croisent le mât à angles droits (voir phare carré; également Fortune (voile de))
  • Cartahu : filin utilisé sur les navires pour manœuvrer des charges lourdes.
  • Ceinture : virure de bordé renforcée (voir préceinte).
  • Centre de carène : centre de volume de la carène ou aussi le centre de gravité du fluide déplacé par la carène d'un navire.
  • Centre de dérive : centre de gravité de la surface latérale de la carène.
  • Centre vélique : centre de gravité de la surface d'une voile.
  • Cercle d'évitage : surface que va balayer un navire en tournant autour de son mouillage.
  • Chaise d'arbre : appendice dessous la coque d'un navire supportant un palier pour l'arbre d'hélice.
  • Chaloupe : grosse embarcation de construction plus robuste que celle d'un canot.
  • Chambre :
  1. cabine spécialisée.
  2. partie arrière d'une embarcation où s'installent les officiers ou passagers.
  • Chandelier : tiges métalliques fixées verticalement sur les ponts qui supportent la filière destinée à empêcher une chute à la mer.
  • Chantier naval : endroit où sont construits des navires et bateaux
  • Charbonnier : Synonyme de Pouillouse
  • Chargeur : celui qui remet une marchandise (dont il est ou non propriétaire) à un navire.
  • Charnier : tonneau contenant l'eau potable sur un navire de guerre.
  • Charpentier : ouvrier chargé des travaux d'assemblage de pièces de bois ou de métal servant à la charpente.
  • Charpente : Assemblage de pièces de bois ou de métal servant d'ossature à la construction d'un bateau (la quille, l'ensemble des couples, barrots, serres…).
  • Charte-partie : document décrivant un affrètement (voir Contrat d'affrètement).
  • Chasse marée :
  1. Chasse-marée : Désigne initialement un métier. Il évoquait les mareyeurs qui acheminaient les produits de la pêche vers leurs lieux de consommation.
  2. Au début du XVIIIe siècle, un chasse-marée désigne en Bretagne, une grande chaloupe de pêche gréée en lougre. Il permettait de transporter très rapidement la sardine depuis son lieu de pêche jusqu'aux cités portuaires entre Nantes et Bordeaux. Pour faciliter la conservation le poisson était légèrement salé. L'apparition, puis la généralisation des conserveries a fait petit à petit décliner cette activité, à la fin du XIXe siècle.
  • Chasser : déraper sur le fond, pour une ancre.
  • Chat ou chatte : petit bâtiment servant au chargement et au déchargement des navires dans les ports ou au cabotage le long des côtes.
  • Château : superstructure d'un navire dépassant de la coque.
  • Chaumard : pièce d'accastillage de bateau servant à guider une amarre à son entrée sur le pont d'un bateau.
  • Chavirer : (voir Chavirage) : tourner sens dessus-dessous ; se dit surtout d'une embarcation qui se renverse et perd définitivement son équilibre.
  • Chef de nage : sur une embarcation, rameur placé à l'arrière, sur lequel les autres rameurs synchronisent leur nage.
  • Cheville : petite pièce en bois ou en métal enfoncée à force pour réaliser l'assemblage mécanique de deux autres pièces.
  • Chevillot
  • Chiourme : équipe de rameurs qui ramaient sur une galère.
  • Chômage du navire : durée d'immobilisation pour une réparation.
  • Choquer : détendre, donner du mou à une manœuvre courante, comme une écoute (contraire de border).
  • Chouf : surnom donné au grade de quartier-maître de première classe (c'est un « crabe chef »)
  • Chouquet : gros billot de bois servant à joindre un mât inférieur au mât supérieur qui en forme le prolongement.
  • Chute d'une voile : côté de la voile située vers l'arrière, toujours libre. Bord entre le point d'écoute et le point de drisse.
  • Civadière : voile carrée d'avant sous le beaupré, existant sur les anciens voiliers avant le XIXe siècle (galion, certaines frégates....)
  • Claire-voie : panneau vitré sur une écoutille pour laisser entrer la lumière du jour.
  • Clin (à clin) : se dit des bordages qui se recouvrent comme les ardoises d'un toit.
  • Clinfoc ou Clin-foc : foc le plus à l'avant, amuré à l'extrémité du beaupré.
  • Clipper ou Klipper : bateau à voile à trois mâts ou plus, caractéristique de la deuxième moitié du XIXe et du début du XXe siècle, fait pour convoyer le plus vite possible des denrées périssables, grâce à une voilure importante et une coque en bois ou acier effilée.
  • Clissage
  • Cloche tambour d'un cabestan, d'un winch ;
  • Cloche de quart : Cloche servant à rythmer les quarts toutes les demi-heures.
  • Coaltar : goudron obtenu par la distillation de la houille, utilisé comme enduit pour les coques.
  • Coffre : bouée, reliée au corps-mort, pour amarrer un bateau.
  • Coltis : premier couple à l'avant, reposant sur le brion.
  • Commettage : action qui consiste à créer le cordage, en enroulant ensemble et sur eux-mêmes plusieurs brins (fils de caret).
  • Compas : instrument horizontal de navigation qui donne une référence de direction vers le Nord magnétique.
  • Connaissement : contrat de transport, et titre représentatif de la marchandise.
  • Contre-galbord
  • Contre-quille : renfort appliqué le long de la quille.
  • Coq : cuisinier sur un bateau.
  • Coque : ensemble de la charpente et de l'enveloppe extérieure d'un bateau.
  • Coque-nue : affrètement d'un navire sans équipage
  • Coqueron : compartiment situé aux extrémités d'un bateau, AV pour la chaîne d'ancre et AR pour l'appareil à gouverner.
  • Cordage : terme général désignant les grelins, amarres, filins, drisses, écoutes, haubans, etc.
  • Corde : petit cordage servant à agiter le battant de la cloche.
  • Corne :
  1. espar oblique qui s'appuie sur un mât pour soutenir une voile à corne ;.
  2. espar articulé sur un mât de charge.
  • Corne de brume : instrument de signalisation sonore servant dans le brouillard quand la visibilité est nulle.
  • Corsaire : membre d'équipage d'un navire civil armé, autorisé par mandat du roi à attaquer en temps de guerre, tout navire battant pavillon ennemi.
  • Corvette :
  1. XVIIe à fin XIXe siècle : Catégorie de petit navire de guerre à voile, léger et rapide, généralement à 3 mâts gréés en voiles carrés, intermédiaire entre la frégate et le brick.
  2. À la fin du XIXe siècle : Dans la marine moderne bâtiment de taille moyenne entre le patrouilleur et la frégate, mesurant de 80 à 130 m et jusqu'à 2 000 t.
  • Corps-mort : bloc en béton , posé au fond de l'eau et relié à une bouée (coffre) afin qu'un petit bateau puisse s'y amarrer.
  • Cosse : anneau de fer plat qui, recourbé sur les bords, présente une cannelure propre à recevoir et à maintenir un cordage dont on l'entoure.
  • Cotre : voilier à un seul mat et plusieurs focs ou trinquettes.
  • Couleurs : pavillon national.
  • Coulisseau : petite pièce en métal ou en plastique cousue sur la grand-voile et coulissant dans la gorge du mât.
  • Coupée : échelle ou passerelle mobile qui permet de monter à bord ou descendre d'un bateau.
  • Couple : pièce de charpente en bois ou métallique, symétrique, joignant la quille aux plat-bords ou aux bauquières (constitué de deux membres).
  • Courant :
  1. extrémité libre d'un cordage ;
  2. déplacement ordonné d'un fluide.
  • Courbaton
  • Courbe d'étrave, C. d'étambot : pièce de renfort à la jonction de l'étrave (l'étambot) et de la quille.
  • Couroir
  • Couronnement : partie supérieure du tableau.
  • Coursive :
  1. tout passage pratiqué entre des soutes, dans le sens de la longueur d'un bâtiment non ponté ;
  2. long couloir à l'intérieur d'un navire.
  • Couture : joint entre deux virures.
  • Crabe : surnom donné au grade de quartier-maître de seconde classe.
  • Crapaudine : partie du talon de la quille sur laquelle est fichée l'extrémité du safran lorsque celui-ci n'est pas suspendu.
  • Crête : sommet d'une vague.
  • Creux :
  1. hauteur entre le point le plus bas du pont principal et le point le plus bas de la quille d'un navire ;
  2. niveau bas de la mer entre deux vagues (deux crêtes).
  • Croc à émerillon : crochet muni d'une fermeture à ressort.
  • Culer :
  1. aller en arrière, reculer = culer à nouveau, aller à nouveau vers l'arrière ;
  2. toucher le fond, en parlant de la quille d'un bateau.

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D

  • Dalot : trou, canal percé dans les ponts pour évacuer les eaux de ruissellement.
  • Dame de nage : petite fourche pivotante servant à guider un aviron.
  • Darse : grand bassin dans un port généralement rectangulaire.
  • Davier : rouleau pivotant sur lequel s'appuie une chaîne d'ancre ou une aussière pour éviter qu'elle ne s'use ou ne s'appuie sur le pont.
  • Déballastage : vidange des compartiments (ballasts) qui contiennent de l'eau de mer.
  • Déborder : écarter le bateau d'un quai ou d'un autre bateau.
  • Debout : vent debout (ou vent de bout), lorsque le voilier est face au vent, ses voiles ne portant plus, il ne peut pas avancer.
  • Décapeler : ôter de la tête d'un mât ou du bout d'une vergue tous les cordages qu'on y avait capelés.
  • Défense : protection destinée à amortir les chocs entre un navire et un quai ou un autre navire auquel il est accosté.
  • Déferler :
  1. déployer les voiles ;
  2. se déployer avec impétuosité et se résoudre en écume, en parlant des vagues.
  • Déhaler : changer la position d'un navire le long d'un quai en se servant des aussières.
  • Déjauger : se soulever, pour un bateau, la ligne de flottaison montant au-dessus du niveau de l'eau.
  • Démâter : démontage ou perte accidentelle de tout ou partie de la mâture.
  • Demi-coque : modèle réduit en bois de la moitié d’une coque de navire ; appréciées par les collectionneurs.
  • Demi-nœud : le nœud le plus basique.
  • Déplacement (navire) : mesure du poids d'un navire dans différentes situations de chargement.
  • Dérive : surface plane, immergée, rapportée au plan longitudinal du navire, permettant de résister à la dérive due au vent.
  • Dériver : s'éloigner de sa direction, en parlant d'un bateau, sous la poussée du vent ou sous l'action d'un courant.
  • Désarmer : débarquer l'armement d'un bateau qui ne doit plus prendre la mer (temporairement ou définitivement).
  • Dévirer : détourner un cabestan ou un treuil, pour donner du mou à un cordage (contraire de virer).
  • Diablotin : voile d'étai, entre le grand-mât et le mât d'artimon, située au-dessus de la marquise.
  • Dock :
  1. vaste bassin entouré de quais, dans lequel entrent les vaisseaux pour déposer leurs cargaisons ou opérer leur chargement ;
  2. par extension, magasins qui bordent le dock et qui servent d'entrepôts aux marchandises débarquées.
  • Dormant :
  1. partie fixe d'un cordage ;
  2. point fixe où le cordage est attaché.
  • Draille : cordage sur lequel on endraille un foc.
  • Drisse : cordage servant à hisser une vergue ou une voile sur son espar, ou le pavillon sur laquelle il est frappé.
  • Drome : ensemble des embarcations d'un navire (drome d'un navire) ou dans une embarcation, matériel nécessaire à sa manœuvre (drome d'une embarcation).
  • Drosses :
  1. câbles qui transmettent les mouvements de la barre à la roue au safran ;
  2. cordage fixé sur l'affût d'un canon et dont les extrémités étaient attachées au sabord ;
  3. drosse de racage : un cordage utilisé pour immobiliser une vergue mobile sur son mât, une fois celle-ci mise en position.
  • Drosser : entraîner à la côte (drosser par le vent).
  • Duc-d'Albe : pilotis ancrés dans le fond des bassins ou des chenaux, sur lequel un navire peut s'amarrer ou s'appuyer.
  • Dundee : Le Dundee est un yawl de pêche utilisé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle en Manche
  • Dunette superstructure d'un bateau s'étendant sur toute la largeur, formant un espace surélevé au-dessus du gaillard d'arrière d'un navire.

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E

  • Ebbe : Synonyme de jusant.
  • Écart : type d'assemblage entre deux poutres placées dans le prolongement l'une de l'autre.
  • Échelle hors-le-bord
  • Échouage : opération consistant à laisser le navire se poser sur ses fonds, par exemple pour un carénage.
  • Échouement : immobilisation accidentelle d'un navire sur un haut fond.
  • Écoute : cordage servant à régler l'angle de la voile par rapport à l'axe longitudinal du voilier.
  • Écoutille : ouverture rectangulaire dans le pont d'un bateau.
  • Écouvillon : brosse adaptée à un manche, avec laquelle on nettoie le canon lorsqu'il a tiré
  • Écubier : conduit cylindrique pratiqué dans la coque d'un bateau servant à faire passer la chaîne de l'ancre.
  • Écusson : tableau arrière d'un navire, quand il a une forme d'écusson.
  • Élingue : accessoire (câble, cordage) qui se trouve entre la charge à lever, tirer ou arrimer, et l'équipement qui fait le travail.
  • Élinguer : disposer une élingue sur une charge.
  • Élongis :
  1. barres longitudinales du mât sur lesquelles répose la hune (voir (jottereau) ;
  2. partie longitudinale du cadre d'une écoutille, où reposé les hiloires ;
  3. raidisseur longitudinal du pont d'un navire, entre les hiloires.
  • Embardée : mouvement latéral d'un bateau.
  • Embosser : amarrer un vaisseau de l'avant et de l'arrière, pour le fixer contre le vent ou le courant.
  • Embraquer : virer avec ses bras, tirer sur un cordage
  • Embrun : sorte de pluie fine que forme ou que projette la vague en déferlant
  • Emménagements : agencements des parties habitables d'un navire pour l'équipage ou les passagers.
  • Empanner : manœuvre sur un voilier consistant à changer d'amure en passant par le vent arrière (à l'origine, ce terme désignait un changement de bord incontrôlé et dangereux; la plaisance moderne en a fait un synonyme de "virement vent arrière" ou "virement lof pour lof", appauvrissant ainsi le langage maritime).
  • Emplanture : fixation basse du mât dans la coque.
  • Encablure : unité de longueur pour mesurer des chaînes d'amarrages ou des distances moyennes (plusieurs définitions selon les marines).
  • Encalminé : situation d'un bateau à voile immobile faute de vent.
  • Endrailler : fixer un foc sur une draille ou un étai au moyen de bagues ou de crochets.
  • Enfléchure : échelons de cordage qui servent à monter d'un hauban à l'autre.
  • Engager : prendre de la bande sans se relever, généralement à la suite du déplacement d'une cargaison mobile ou mal arrimée.
  • Engoujure : sorte de rainure pratiquée en travers, sous les caisses des mâts de hune et de perroquet, pour recevoir le braquet.
  • Entremise : élément de raccordement entre deux pièces de charpente.
  • Entrepont :
  1. intervalle, étage qui sépare deux ponts dans un navire ;
  2. pont intermédiaire dans une cale.
  • Enverguer : attacher les voiles aux vergues
  • Éperon : partie de la proue d'un bâtiment qui se termine en pointe et qui a plus ou moins de saillie sur l'avant.
  • Épissure : acte de matelotage consistant à tresser ensemble deux extrémités de câbles ou de cordages.
  • Épontille : poutre ou poteau placé verticalement et utilisé comme structure de soutien des ponts.
  • Équipage : ensemble du personnel affecté à la bonne marche d'un navire
  • Équipet : Petite étagère fixée contre les murailles intérieures du bateau
  • Erre : vitesse résiduelle lorsqu'il n'a plus de propulsion.
  • Erse : boucle de cordage fermée par une épissure.
  • Escadre : groupe de navires de guerre, sous les ordres d'un amiral ; trois escadres forment une flotte de guerre.
  • Espar : longue pièce de bois ou de métal qui tient une voile (vergue, bout-dehors…).
  • Estain : couple le plus en arrière, le dernier avant l'étambot.
  • Estime : estimation de la position d'un navire d'après sa vitesse et sa direction, en tenant compte de la dérive due aux courants.
  • Estran : partie du littoral située entre les niveaux des plus hautes et des plus basses mers.
  • Estroper : équiper un cordage ou une poulie avec une erse.
  • Étai : câble servant à maintenir le mât longitudinalement vers l'avant (voir hauban, galhauban)
  • Étalinguer : fixer l'ancre sur sa chaîne.
  • Étalingure : (voir maille d'étalingure)
  1. fixation de l'extrémité d'un câble, d'une chaîne sur l'organeau d'une ancre ;
  2. fixation de l'autre extrémité dans la cale ou le puits à chaînes.
  • Étambot : partie arrière d'un navire, synonyme de poupe.
  • Étambrai : trou par lequel le mât pénètre dans le pont.
  • Étarquer : raidir, à le tendre le plus possible.
  • Étoupe : sous-produit fibreux non tissé issu essentiellement du travail du chanvre ou du lin, servant notamment :
  1. à colmater les interstices entre les planches pour rendre étanche la coque d'un bateau en bois ;
  2. à réaliser des joints autour des arbres d'hélice ou mèches de gouvernail ;
  3. résidus de chiffons servant à éponger.
  • Étrave : partie avant d'un navire (la proue sur un voilier).
  • Évitage : manœuvre qui consiste à faire pivoter un navire sur lui-même dans un espace restreint.
  • Éviter : tourner autour de son ancre au changement de vent ou de marée.
  • Extrados : côté sous le vent d'une voile (face convexe).

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F

  • Faire tête : pour un navire, s'arrêter après que l'ancre ait crochée.
  • Fanal :
  1. grosse lanterne ;
  2. (historique, au pluriel : fanaux) feux qu'on allume durant la nuit sur des tours, à l'entrée des ports et le long des plages, pour indiquer aux bâtiments la route qu'ils doivent tenir.
  • Fardage : Prise au vent offerte par la partie émergée du navire ou Oeuvres-mortes.Un fardage trop important peut compliquer singulièrement les manœuvres dans un port encombré.
  • Fargue : planche posée de champs pour empêcher l'eau de pénétrer par une ouverture ou par-dessus le plat-bord.
  • Faseyer, fasseyer : mouvement d'une voile insuffisamment bordée qui se dégonfle en partie.
  • Faubert : balai lave-pont, constitué de vieux morceaux de cordage (voir vadrouille).
  • Fausse-quille : doublure de la quille.
  • Faux couple : couple intermédiaire entre deux couples, lorsqu'ils sont régulièrement espacés.
  • Faux pont : pont situé au-dessous du pont principal.
  • Ferler : replier nettement une voile autour d'une vergue.
  • Fesse : pour un voilier, partie arrière de la coque qui s'arrondit en s'élevant au-dessus de la flottaison.
  • Fetch: distance sur laquelle s'exerce le vent sans rencontrer d'obstacle.
  • Figure de proue : sur un trois mâts, figure ou sculpture qui se trouve placée à la proue, sous le beaupré.
  • Fil de caret : ensemble de brins de chanvre qui servent à constituer un cordage (voir toron).
  • Filer :
  1. lâcher, larguer un câble, une chaîne, une sonde…
  2. avoir une vitesse de…
  • Filière : câble tendu traversant des potelets qui sert de garde corps.
  • Filin : petit cordage (anciennement, cordage à torsion simple).
  • Flamme : banderole longue et étroite en forme de triangle, qu'on attache au sommet d'un mât.
  • Flèche :
  1. f. extrémité supérieure d'un mât (voir fusée) ;
  2. m. sur les gréements à voiles auriques, c'est une voile d'étai légère déployée sur le mât arrière (artimon ou grand-mât) au-dessus d'une brigantine (Syn. flèche en cul).
  • Flibustiers : marins aventuriers qui pillaient les possessions espagnoles en Amérique.
  • Flot ou flux : période pendant laquelle la marée est montante.
  • Flûte : navire de charge hollandais du XVIIIe siècle.
  • Foc : première voile d'avant triangulaire endraillée d'un voilier.
  • Foc d'artimon ou voile d'étai d'artimon : voile d'étai basse à l'arrière d'un grand voilier (trois-mâts et plus) entre le grand-mât et le mât d'artimon. La drisse de la voile et le sommet de sa draille partent du capelage du mât de perroquet de fougue.
  • Foil ou Hydrofoil : ailes placées sous la coque pour faire soulever un bateau à grande vitesse afin de diminuer la traînée et la résistance de l'eau à l'avancement.
  • Fond : partie basse de la cale.
  • Forme : bassin muni d'une porte d'écluse que l'on assèche pour la construction et la réparation des bateaux.
  • Fortune :
  1. Fortune de mer : péril, naufrage ou accident survenant au cours d'un voyage en mer;
  2. Voile de Fortune (ou Tréou) : voile carrée utilisée uniquement par mauvais temps, qui équipait les tartane, galère ou galiote, qui avaient ordinairement des voiles latines ou à tiers point;
  3. Fortune carrée : Voile carrée supplémentaire que les goélettes, les cotres, etc., hissent afin de pallier l'insuffisance de vent (autrement dit, voile carrée sur un gréement qui n'en comporte pas normalement).
  • Fosse aux câbles
  • Fourcat : varangue très relevée vers la proue ou la poupe du navire.
  • Fourrier : marin militaire chargé de la solde ou de la comptabilité du matériel et pièces de rechanges.
  • Fourrure : protection d'un câble en l'entourant d'un filin.
  • Franc-bord : hauteur de la muraille entre la ligne de flottaison à pleine charge et le pont principal.
  • Frapper : attacher, amarrer temporairement un cordage.
  • Freinte : perte ou diminution de la marchandise au cours du transport.
  • Fret ou Nolis :
  1. somme convenue pour transporter une marchandise ;
  2. par extension, la marchandise elle-même.
  • Fréteur : celui qui fournit le navire pour un transport ; son paiement est le fret.
  • Fronteau
  • Fusée : extrémité d'un mât ou d'une vergue qui se termine en s'amincissant.

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G

  1. matelot spécifiquement affecté à travailler dans la mâture aux manœuvres et à l'entretien du gréement ;
  2. aujourd'hui dans la marine de guerre, matelot de la spécialité de manœuvrier de faction à la coupée.
  • Gabord : voir galbord.
  • Gaffe : longue tige en bois munie d'un crochet recourbé vers l'intérieur à une extrémité pour attraper un cordage à la mer ou tout autre objet flottant.
  • Gaïac : bois très dur, utilisé pour la confection des coussinets d'arbre d'hélice.
  • Gaillard :
  1. pont surélevé à l'avant (gaillard d'avant) ou l'arrière (gaillard d'arrière) d'un navire ;
  2. superstructure située sur l'avant d'un pont supérieur.
  • Galbord : première virure du bordé, le long de la quille (virure de galbord)
  • Galerie : sorte de balcon découvert autour de la poupe ou de l'abri de navigation.
  • Galhauban : haubans particuliers qui servent à raidir le mât à l'aide des barres de flèches.
  • Galoche : chaumard.
  • Galion : grand navire à voiles, armé, naviguant en escorte, destiné aux échanges avec les colonies européennes entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle. Il s'agit de navires à plusieurs ponts, à château arrière et avant, possédant entre trois et cinq mâts gréés en voiles carrées, avec une voile latine sur le mât arrière (mât d'artimon). Ils possèdent fréquemment un petit mât en bout de beaupré (mais ce n'est pas une constante).
  • Gambe de hune : hauban servant à maintenir le mât de hune.
  • Garant : cordage d'un palan reliant les deux poulies.
  • Garcette : petit cordage court pour amarrer un petit équipement (seau, voile…).
  • Garde : amarre d'un bateau, à l'avant pour l'empêcher d'avancer, à l'arrière pour l'empêcher de reculer.
  • Gargousse : charge d'une bouche à feu contenue dans une enveloppe.
  • Gatte : bac pour récupérer l'eau d'une chaîne d'ancre, ou les fuites d'huile ou d'eau sous les moteurs.
  • Génois : voile triangulaire installée à l'avant du mât, convenant aux vents faibles ou moyens.
  • Génope : cordage entouré serré autour d'un autre cordage, pour l'empêcher de glisser.
  • Genou : partie coudée d'une membrure au niveau du bouchain d'une coque.
  • Gerber : empiler.
  • Girelier : nasse tressée pour la capture des girelles (petits poissons) en Méditerranée.
  • Gîte : l'inclinaison d'un navire sur son axe longitudinal sur bâbord ou tribord.Glène : rouleau de cordage.
  • Godille : aviron unique à la fois propulsif et directionnel placé à l'arrière d'une embarcation.
  • Godiller : faire avancer une embarcation à la godille.
  • Goélette : Grand voilier à 2 mâts ou plus, grée en voiles auriques à la base de tous ses mâts avec ou sans huniers.
  • Goélette franche : Grand voilier à 2 mâts ou plus, grée en voiles auriques sur tous ses mâts (sans huniers).
  • Goélette à hunier : Goélette avec une ou deux voiles carrées au-dessus des grandes voiles basses auriques sur l'un de ses mâts au moins (mât de misaine généralement).
  • Goélette à trois-mâts : voir trois-mâts
  • Goujon : petite cheville cylindrique ou filetée.
  • Gournable : grosse cheville pour fixer les virures.
  • Gousset : pièce de charpente reliant par assemblage deux membrures qui se croisent.
  • Gouttière : ceinture de renfort sur le bordé, au niveau du pont.
  • Gouvernail : partie de l'appareil à gouverner constituée de la mèche et du safran.
  • Gouverner : manœuvrer la barre d'un bateau pour qu'il suive son cap.
  • Grain : vent violent et de peu de durée qui s'élève soudainement et qui est généralement accompagné de précipitations ;
  • Grain blanc : grain sans pluie.
  • Grand largue : allure où le vent vient de34 arrière.
  • Grand-mât : mât principal (le plus haut), sur un trois-mâts, entre le mât de misaine et le mât d'artimon.
  • Grand-voile : la voile principale sur le grand-mât, à la base de ce dernier si le mât a plusieurs voiles.
  • Grappin :
  1. petite ancre qui a quatre ou cinq branches recourbées, pour les petites embarcations ;
  2. instrument de fer à plusieurs pointes recourbées dont on se sert pour faciliter l’abordage ou l’atterrissage.
  • Gréement : ensemble des pièces fixes et mobiles d'un voilier servant à fixer, régler, établir et manœuvrer le navire. Par extension, typologie de voilure d'un navire.
  • Gréer : installer le gréement.
  • Grelin : fort cordage
  • Gros cul : Appellation familière en usage dans la première moitié du XXe siècle dans la Marine nationale française pour désigner un bâtiment de ligne ou un croiseur lourd.
  • Gui : vergue qui s'appuie horizontalement contre le pied d'un mât, comme une corne.
  • Guibre : étrave de bateau de forme tulipée (concave) entre la ligne de flottaison et l'extrémité avant du pont.
  • Guidon : pavillon triangulaire, plus court et plus large que la flamme.
  • Guindant : partie de la voile liée à l'étai ou au mât, et donc située entre le point de drisse et le point d'amure.
  • Guindeau : treuil à axe horizontal pour relever l'ancre ou virer les aussières.

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H

  • Haler :
  1. tirer, horizontalement ou à peu près, un cordage ou un objet quelconque à l'aide d'un cordage ;
  2. se dit aussi à la rencontre de deux vaisseaux lorsqu'ils demandent le qui vive ;
  3. se haler au vent : se dit d'un navire qui veut se mettre en position de recevoir le vent avant la terre ou un autre navire.
  • Hale à bord : cordage permettant de ramener à bord une voile ou un objet.
  • Hale-bas : cordage permettant de retenir une bôme vers le bas.
  • Hamac : toile ou filet suspendu entre deux points d'ancrage, destiné à dormir ou à se reposer.
  • Hanche : partie de l’arrière d'un bâtiment qui est entre la poupe et les haubans du grand mât.
  • Hauban : câbles, placés de chaque côté du mât, qui maintiennent celui-ci vertical.
  • Herpe : pièce de bois recourbée soutenant la guibre.
  • Heuse : piston en bois d'une pompe affectant la forme d'une boîte cylindrique, percée dans sa hauteur, et garnie d'une soupape qui laisse à l'eau un passage lorsqu'elle monte dans le corps de la pompe.
  • Hiloire : élément d'architecture d'un navire, raidisseur du pont, ou bien barrage vertical tout autour du pont et de ses ouvertures (surbau).
  • Hisser : manœuvre consistant à monter une voile.
  • Houle : mouvement ondulatoire de la mer formé par une succession de vagues.
  • Hublot : petite ouverture vitrée ou non, percée dans la muraille d'un bateau, pour donner du jour et de l'air.
  • Hune : plate-forme intermédiaire dans les mâts.
  • Hunier : voile carrée supérieure à la grand-voile qui se trouve sur le mât de hune.

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I

  • Indiaman : navire de type variable (galion, frégate, brick ...), affrété ou armé par la Compagnie anglaise des Indes orientales (HEIC pour « The Honourable East India Company ») ou la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC = Vereenigde Oostindische Compagnie).
  • Intrados : côté d'une voile placé face au vent (face concave).
  • Itague : cordage servant à hisser.
  • Itague de ris : cordage servant à prendre un ris.
  • Italienne : cordage servant à manœuvrer un enrouleur.
  • Isobathe : ligne joignant des points d'égale profondeur.

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J

  • Jambe-de-chien : nœud permettant de raccourcir un cordage sous tension, sans le couper.
  • Jambette : prolongement des membres au-dessus du pont pour maintenir le pavoi.
  • Jas d'ancre : pièces de bois à l'extrémité de la verge d'une ancre, pour faire en sorte qu'une patte accroche le fond.
  • Jauge : mesure des caractéristiques d'un navire ;
  1. jauge brute, jauge nette : mesure de la capacité de transport d'un navire.
  2. jauge de course : méthode de classement des bateaux de courses et de calcul du handicap sportif d'un voilier.
  • Jaumière : Ouverture dans la voûte d'un navire pour le passage de la mèche du gouvernail.
  • Joint d'about : joint entre deux planches ou tôles successives d'une virure.
  • Joint de rive : joint entre deux virures contigües du bordé.
  • Jottereau : pièce assemblée au mât, par paire, sur laquelle repose les élongis.
  • Joue : partie arrondie de la coque d'un navire qui est comprise entre le mât de misaine et l'étrave.
  • Jours de planche : délai prévu dans un affrètement pour le chargement et le déchargement du navire.
  • Jumelles : dispositif optique binoculaire grossissant.
  • Jusant : période pendant laquelle la marée est descendante.
  • Jumboïsation : technique de construction navale consistant à agrandir substantiellement la longueur d'un navire.

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K

  • Ketch : voilier à deux mâts dont le mât avant (grand mât) est plus grand que le mât arrière (mât d'artimon ou mât de tapecul). L'artimon est positionné en avant de la mèche de safran, contrairement à un yawl ou l'artimon est positionné en arrière de la mèche de safran.
  • Kiosque :
  1. structure supérieure d'un sous-marin ;
  2. abri vitré.

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L

  • Laisse : espace laissé à découvert par la marée.
  • Laize : largeur de bande de tissu, de voile.
  • Lamaneur : assistant à l'amarrage des navires.
  • Lame : vague qui s'étend en nappe à la surface de l'océan.
  • Lancement : mise à l’eau d’un bateau en le laissant glisser sur sa cale de construction.
  • Large : la haute mer, en dehors des eaux côtières.
  • Largue : allure à laquelle le vent arrive par le travers du bateau.
  • Larguer : lâcher ou détendre un cordage.
  • Latitude : valeur angulaire, positionnement d'un point sur Terre au nord ou au sud de l'équateur.
  • Lest : ensemble des poids que l'on arrime dans le fond des embarcations ; il peut être constitué aussi d'eau de mer embarquée dans des ballasts.
  • Lège (à) : sur lest, sans cargaison.
  • Levant :
  1. orient ;
  2. (vieux) la Méditerranée, par opposition à l’Océan (Flotte du Levant).
  • Levée : prolongement du fond d'une embarcation à fond plat sur l'avant avec une courbure vers le haut, lui permettant d'aborder frontalement une berge ou un quai en pente.
  • Lieue marine : 1/20 du degré d'un grand cercle terrestre, soit 3 milles marins ou 5,556 km.
  • Ligne d'eau : ligne représentant une coupe de la carène par un plan horizontal (voir Plan de formes).
  • Ligne de charge : symboles peints ou soudés sur les flancs d'un navire indiquant la hauteur maximale de la ligne de flottaison suivant la charge.
  • Ligne de flottaison : ligne qui sépare la partie immergée de la coque d'un navire (œuvres vives) de celle qui est émergée (œuvres mortes)
  • Ligne de mouillage : ensemble du matériel permettant de mouiller : ancre, chaîne, bosses…
  • Ligne de vie : dispositif de sécurité utilisé en voile, permettant à l’utilisateur de s’attacher afin de se sécuriser contre les risques de chutes en mer.
  • Lisse : raidisseur longitudinal du bordé ou du fond d'un navire.
  • Liure : lien formé de plusieurs tours de corde qui lient deux pièces de bois ensemble (liure de Beaupré).
  • Livarde : espar pour tendre une voile en diagonale.
  • Livet : intersection entre le pont principal d'un bateau et la coque
  • Loch : instrument de navigation mesurant la vitesse d'un navire.
  • Lof :
  1. moitié du navire au vent ;
  2. par extension, action par laquelle un voilier se rapproche du lit du vent ;
  3. virer lof pour lof : virement de bord fait en passant par l'allure de vent arrière.
  • Long cours : navigation en haute mer, sur de longues distances.
  • Longrine : terme générique pour désigner une partie longitudinale.
  • Longueur, largeur & tirant d'eau : voir Dimensions d'un navire
  • Longitude : valeur angulaire, positionnement est-ouest d'un point sur Terre.
  • Louvoyer : tracer des zigzags afin de "remonter" au vent.
  • Lover : enrouler un câble ou un cordage.

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M

  • Mâchoire de bôme : fourche à l'extrémité d'une bôme et qui prend appui sur le mât.
  • Maille :
  1. élément de bordé délimité par deux membrures successives ;
  2. élément de base d'une chaîne ;
  3. espace entre les nœuds d'un filet de pêche.
  • Maille d'étalingure : maille d'accrochage de la chaîne au fond du puits.
  • Maillon : longueur de chaîne (ligne de mouillage), qui mesure 15 brasses soit 27,50 m.
  • Maistrance : corps des sous-officiers de la Marine Nationale.
  • Maître :
  1. grade de sous-officier dans la Marine Nationale ;
  2. marin breveté.
  • Maître-couple : dimensions de surface transversale d'un navire dans sa plus grande section.
  • Maître coq ou coq (cook en anglais) : chef-cuisinier à bord d'un navire.
  • Maître d'équipage : voir Bosco.
  • Maître de manœuvre : voir Manœuvre et Bosco.
  • Manifeste : récapitulatif détaillé de toutes les marchandises de la cargaison.
  • Manille : pièce d'accastillage constituée d'un anneau fermé par un axe amovible.
  • Manœuvre :
  1. action de gouverner, de conduire un bateau, de régler ses mouvements, de le faire évoluer soit pour la route, soit pour le combat ;
  2. cordage destiné à manier une voile ou à rendre d'autres services sur un bateau.
  3. manœuvres courantes : cordages mobiles qui servent à tout moment pour manœuvrer
  4. manœuvres dormantes : cordages fixes dont on ne fait usage que rarement.
  • Mantelet : volet permettant d'obturer un hublot ou un sabord.
  • Marchepied : cordage tendu sous une vergue et sur lequel évoluent les marins.
  • Margat : surnom donné au personnel du service "Direction du Port", dans les arsenaux.
  • Margouillet : anneau en bois à gorge, entouré d'un cordage (la queue), servant de conduit à un cordage.
  • Marnage : différence de hauteur entre le niveau de la marée haute et celui de la basse mer.
  • Marin (adjectif) : Se dit d'un navire qui tient bien la haute mer par opposition à des bâtiments contraints de rester en zone côtière.
  • Marin (profession) : professionnel naviguant en mer.
  • Marine nationale (France) : Marine française.
  • Marocain (ou maroquin) : cordage tendu entre le haut du mât de misaine et le haut du grand mât.
  • Marquise (voile) : plus haute voile d'étai arrière d'un grand voilier (trois-mâts et plus), située au-dessus du foc d'artimon entre le grand-mât et le mât d'artimon.
  • Marsouin :
  1. forte défense à l'avant d'un remorqueur ;
  2. surnom donné aux militaires des Troupes de Marine.
  • Martingale : cordage maintenant par dessous le bout-dehors de beaupré ou de clinfoc, pour équilibrer la tension des étais.
  • Massif : structure supérieure d'un sous-marin (kiosque).
  • Massif d'étambot : pièce de renfort à la liaison de la quille et de l'étambot.
  • Mât : Pièce du gréement dormant d'un bateau à voile (espar), généralement verticale, servant à soutenir les pièces nécessaire à la propulsion par le vent : voiles, vergues, bôme, étai, ...
  • Mât (Grand-mât) : voir Grand-mât.
  • Mât d'artimon : mât à l'arrière du grand-mât, sur un trois-mâts ou ketch par exemple c'est le mât arrière.
  • Mât de beaupré : mât fortement incliné vers l'avant à la proue d'un navire, servant de clé de mâture d'un voilier (il soutient les étais du mât avant et des focs, parfois porte une civadière ou un mâtereau)
  • Mât de charge : mât et système utilisé pour le déplacement, le chargement ou le déchargement de certaines marchandises sur un navire.
  • Mât de hune : portion d'un mât composite entre le tronc basal d'un mât et le mât de perroquet. Il porte à base un plateau appelé hune et à son sommet une vergue et les huniers (voile carrées).
  • Mât de misaine : mât à l'avant du grand-mât, sur un trois-mâts, un brick ou une goélette par exemple c'est le mât avant.
  • Mât de perroquet : portion d'un mât composite au-dessus d'un mât de hune. Il à son sommet une vergue et les perroquets (voile carrées).
  • Mât de tapecul : petit mât portant une voile de tapecul, situé très en arrière du navire (en arrière de l'étambot ce qui le distingue d'un mât d'artimon). La voile qui est porté a une fonction de manœuvrabilité et d'équilibrage.
  • Mâtereau : Petit mât vertical monté sur un beaupré à l'avant de certains type de navires anciens (caraque, galions, ...).
  • Mâture :
  1. ensemble des mâts d'un bâtiment ;
  2. bois propre à faire des mâts ;
  3. art de mâter les bâtiments ;
  4. atelier et les magasins établis pour confectionner, réparer, conserver les mâts et les bois de mâture.
  • Matelot :
  1. grade au sein de nombreuses marines ;
  2. homme d'équipage dans la Marine marchande.
  • Matelotage : techniques du travail de matelot sur un navire.
  • Mèche de gouvernail : axe de rotation vertical du gouvernail.
  • Membre : partie de la membrure depuis la quille jusqu'au pont.
  • Membrure : assemblage de pièces dont l'ensemble constitue l'ossature de la coque sur laquelle est fixé le revêtement extérieur, appelé bordé ou bordage.
  • Méridien : grand cercle imaginaire sur le globe terrestre passant par les pôles.
  • Mer intérieure : mer fortement enclavée à l'intérieur des terres.
  • Métacentre : point caractéristique d'une flottaison ; si le centre de gravité se trouve plus haut que le métacentre, le navire est instable et chavire (voir Équilibre du navire).
  • Mille marin ou Mille Nautique : distance correspondant à 1 852 mètres (environ 1' d'arc de méridien).
  • Minot : Sorte de bout-dehors servant à porter l'amure de misaine vers l'avant.
  • Misaine :
  1. mât placé à l'avant sur un voilier possédant plus d'un mât ;
  2. plus grande voile de ce mât (à sa base).
  • Moque :
  1. poulie sans réa, sorte de margouillet allongé ;
  2. récipient, pot.
  • Mouillage :
  1. abri côtier sûr pour un navire ;
  2. matériel utilisé pour mouiller ;
  3. manœuvre pour mouiller sur ancre ou sur coffre.
  • Mousse : jeune marin apprenti.
  • Muda : à Venise au Moyen Âge, désignait à la fois l'itinéraire que doit suivre un convoi de navires et le convoi lui-même.
  • Muraille : partie latérale de la coque ou des superstructures d'un bateau.

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N

  • Nable : trou muni d’un bouchon permettant d'évacuer l'eau du fond d’une embarcation.
  • Nager : faire avancer une embarcation à la rame.
  • Natte : élément de protection qu'on place dans la mâture et dans le gréement pour le garantir du frottement.
  • Naufrage : perte totale ou partielle d'un navire par accident.
  • Navalais : Élève de l'ex école de santé navale de Bordeaux.
  • Navire : allongé de fort tonnage, destiné principalement à la navigation sur mer.
  • Nerf de chute : petit cordage ou garcette qui règle la tension de la chute d'une voile.
  • Neuvage : état d’un navire à la fin de sa construction, à son entrée en service.
  • Nid-de-pie ou nid de corbeau : installation de vigie, en haut d’un mât.
  • Nœud :
  1. unité de mesure de la vitesse correspondant à un mille nautique à l’heure ;
  2. liens de cordage : voir aussi Nœud (lien).
  • Noix : sur un espar, élargissement pour éviter qu'un capelage ne dérape.
  • Nordet : vent venant de nord-est.
  • Noroit : vent venant du nord-ouest.

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O

  • Octant : instrument de navigation, anciennement utilisé, prédécesseur du sextant
  • Œil : boucle à l’extrémité d’un cordage, en l’épissant sur lui-même.
  • Œillet : trou, dont le pourtour est renforcé, dans une voile pour y passer un cordage.
  • Œuvres mortes : partie émergée d’un navire.
  • Œuvres vives : partie immergée d’un navire (voir carène).
  • Officier : titulaire d'un grade ou office, chargé du commandement et de l’encadrement de l’équipage. (voir Marine marchande#Les Officiers)
  • Organeau : anneau à l’extrémité d’une ancre, par lequel elle est fixée à sa chaîne.
  • Orin : filin reliant un corps immergé (ancre, filet de pêche…) à une bouée qui sert de repérage.
  • Orthodromie : route la plus courte pour aller d’un point à un autre du globe.

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P

  • Palan : assemblage de poulies et de cordages, dont on se sert, soit pour exécuter des manœuvres à bord des navires, soit pour soulever de pesants fardeaux.
  • Palanquer : déplacer à l’aide d’un palan.
  • Palanquin : petit palan.
  • Panne (en panne) : disposition des voiles pour que le navire reste sur place.
  • Panneau :
  1. plaque permettant de fermer une écoutille (panneau de cale) ;
  2. par extension, l’ensemble de l’écoutille et de sa fermeture ;
  3. côté d’une superstructure.
  • Pantoire : solide cordage, terminé par un œillet ou une poulie, et dont l’autre extrémité est fixe.
  • Paraclose (ou parclose)
  • Parer : préparer, ou se préparer.
  • Passavant : passerelle légère établie, sur certains bateaux de plaisance ou de commerce, pour faire communiquer l’avant avec l’arrière.
  • Pataras : câble ou cordage servant à maintenir le mât longitudinalement vers l'arrière (voir hauban, étai)
  • Patte d'oie (mouiller en) : Par gros temps, jeter trois amarres, disposées en triangle.
  • Passerelle : compartiment d'un navire d'où l'on dirige les manœuvres, on y trouve les commandes du navire.
  • Paumelle :
  1. synonyme de ralingue ;
  2. protection en cuir pour pousser une aiguille avec la paume, lors de travaux de couture.
  • Paumoyer : haler un cordage ou une voile à deux mains (il passe d’une paume à l’autre).
  • Pavillon :
  1. Signal flottant hissé à la drisse d'un mât pour transmettre un message ;
  2. pavillon national (hissé à l'arrière ou à la corne d'un navire) indiquant à quelle nation appartient le bâtiment ;
  3. drapeau du pays où est immatriculé un bateau.
  • Pavillon de complaisance : pays qui permet à des bateaux dont le propriétaire est étranger de se placer sous leur juridiction, bénéficiant d'avantages en matière de fiscalité, de sécurité du navire ou de droit du travail.
  • Pavois :
  1. prolongement de la muraille au-dessus du pont, formant un garde-corps ;
  2. ensemble de pavillons servant à effectuer des signaux ;
  3. grand pavois, petit pavois : ornementation des navires au moyen de pavillons hissés à l'occasion de cérémonies ou d'escales officielles.
  • Peau de bouc : cahier de punitions dans la marine nationale tenu par le bidel.
  • Penture :
  1. bande de fer clouée, rivée ou soudée transversalement sur une porte pour la soutenir sur le gond ;
  2. ferrure d’un gouvernail, fixant le safran sur la mèche.
  • Perroquet : Le mât, la vergue et la voile carrée qui se gréent au-dessus d’un mât de hune (il s'agit des troisièmes voiles des phares carrés ou au-dessus des huniers, ou des quatrièmes et cinquièmes voiles pour les huniers et perroquets doubles des très grands voiliers).
  • Perroquet de fougue : Correspond au hunier sur un mât d'artimon (faux-ami de perroquet) pour un trois-mâts.
  • Perruche : Perroquet du mât de misaine
  • Peser : tendre (peser un cordage). Voir étarquer, raidir, souquer.
  • Phare :
  1. système de signalisation maritime, constitué d'un puissant système d'éclairage placé généralement en haut d'une tour ;
  2. gréement porté par un même mât
  • Pible : mât fait d’une seule pièce.
  • Pièce de chasse : canon monté à la proue ou à la poupe d'un navire, dans l'axe de marche de celui-ci.
  • Pied :
  1. partie inférieure du mât ;
  2. pied dans l’eau : tirant d’eau ;
  3. pied de pilote : marge de sécurité sous la quille pour éviter l’échouage.
  • Pierrier : sorte de petit canon dont on se servait principalement sur les vaisseaux pour tirer à l’abordage.
  • Pinasse :
  1. Pinasse (pirogue) : sorte de pirogue traditionnelle africaine.
  2. Pinasse du bassin d'Arcachon : petite embarcation à fond plat, à voile au tiers et avirons puis à moteur. Elle est utilisée traditionnellement pour la pêche et l'ostréiculture.
  3. Pinasse : petit bâtiment de commerce ou de guerre à coque ventrue, utilisé au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle.
  • Pinoche : petite cheville permettant d’obturer une petite voie d’eau.
  • Piquer :
  1. piquer l’heure : sonner l’heure à la cloche ;
  2. piquer la baleine : la harponner.
  • Pirate : personne participant au banditisme en mer pour son propre compte ou celui de son groupe.
  • Pilote :
  1. conseiller du commandant d'un navire qui entre ou sort d'un port ou encore qui navigue dans une voie maritime difficile ;
  2. (bateau) pilote : petit navire rapide servant à transporter le pilote.
  3. Pilotin : élève officier de la marine marchande.
  • Plat-bord :
  1. œuvre morte des côtés du bâtiment ;
  2. plus spécialement, large bordage qui termine l’œuvre morte sur le pourtour du bâtiment (à plat).
  • Point :
  1. angle d’une voile ;
  2. en navigation : position du navire ; faire le point : déterminer la position exacte et instantanée d'un navire.
  • Point vélique : point où s’applique la résultante de forces du vent sur une voile (centre vélique).
  • Pointe : amarre d'un bateau (à l'avant pour l'empêcher de reculer, à l'arrière pour l'empêcher d'avancer) (voir Amarrage).
  • Poix : matière collante constituée de résines et de goudrons, servant d’enduit imperméabilisant
  • Polder : terres gagnées sur la mer.
  • Pomme de mât : pièce sphérique qui termine l’extrémité supérieure d’un mât.
  • Ponant :
  1. occident ;
  2. (vieux) l’Océan, par opposition à la Méditerranée (Flotte du Ponant).
  • Pont : bordée recouvrant horizontalement (ou à peu près) une coque, en totalité ou partiellement, au niveau des plats-bords, ou intérieurement, ou encore sur une superstructure.
  • Pontée : marchandise transportée sur le pont d’un navire.
  • Ponton :
  1. barge, généralement ancrée dans un port mais qui peut être automotrice ;
  2. portion de quai flottant articulée.
  • Porque : poutre permettant de raidir les murailles d’un navire.
  • Porte-haubans : partie du navire où sont fixés les haubans, en saillie pour une meilleure inclinaison.
  • Port autonome : établissement public qui exerce des missions de service public, placé sous la tutelle du ministère des transports et bénéficiant d'une autonomie de gestion.
  • Poste : partie intérieure du navire, à l’avant, servant de logement pour l’équipage et de stockage divers.
  • Pouillouse est un vieux terme de marine désignant la grande voile d'étai d'un navire.
  • Poulaines :
  1. plateforme en bois, à l’avant d’un navire ;
  2. latrines de l’équipage.
  • Pouliage : ensemble de toutes les poulies du gréement.
  • Poulie : pièce en forme de roue et servant à la transmission du mouvement.
  • Poupe : partie arrière d’un navire.
  • Poupée : tambour d’un treuil ou d’un guindeau.
  • Presse-étoupe : joint d’étanchéité autour d’un arbre d’hélice ou de la mèche de gouvernail.
  • Puits aux chaînes : compartiment d'un bateau destiné à emmagasiner la ou les chaîne(s) d'(es) ancre(s).
  • Puits de dérive : caisson à travers lequel on peut manœuvrer l’aileron de dérive.
  • Puits du fanal
  • Préceinte : (voir carreau) bordages plus forts et plus épais que les autres en bois ou métal, qui forment comme une ceinture autour d’un bâtiment pour protéger la coque des chocs contre les quais.
  • Prélart : grosse toile goudronnée destinée à couvrir les panneaux d'une écoutille et empêcher l'accès de l'eau dans les cales du navire.
  • Près : allure où le voilier est au plus près du vent.
  • Proue : partie avant d’un navire.

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Q

  • Quart
  1. fraction de temps pendant laquelle une équipe est de service ;
  2. subdivision de l’équipage d’un navire de guerre (1/4 de l’équipage) ;
  3. secteur angulaire sur la rose des vents.
  • Quartier-maître
  1. en France : grade de la marine nationale (au-dessus de matelot et en dessous de second maître) ;
  2. dans d’autre pays : officier ou sous-officier chargé de l’intendance
  • Quatre-mâts : grand navire à voiles, doté de quatre mâts : le mât de misaine, le grand mât avant, le grand mât arrière et le mât d'artimon.
  • Quête : angle d’inclinaison d’un mât par rapport à la verticale.
  • Queue de malet : espar utilisé sur un yawl afin de fixer l'écoute de tapecul.
  • Quille à portance
  • Quille : partie axiale inférieure de la coque.
  • Quirat : part de propriété d'un navire.
  • Quinçonneau : grosse cheville (voir taquet ou cabillot)

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R

  • Raban : Cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue.
  • Râblure : rainure dans la quille ou s’adapte le bordé.
  • Racage : la drosse de racage est un cordage utilisé pour immobiliser une vergue mobile sur son mât, une fois celle-ci mise en position.
  • Radasse : voir faubert.
  • Radoub : synonyme de cale sèche où un navire peut entretenir ou réparer sa coque.
  • Raguer (ragage ou ragure) : user (usure) par frottement
  • Raideur à la toile : capacité du voilier à porter de la toile.
  • Rail : voir dispositif de séparation du trafic
  • Ralingue : cordage qui est cousu sur les bords d'une voile ou d'un filet pour le renforcer.
  • Râtelier : pièce de bois ou de métal, munie de taquets où sont tournés les cordages (drisses, manœuvres…)
  • Réa : roue d’une poulie
  • Règle Cras : règle-rapporteur utilisée pour tracer des routes et des relèvements sur une carte de navigation.
  • Relâche - Relâcher : s’arrêter, en quelque endroit
  • Renard :
  1. mémorandum qui permettait à l'homme de quart ou au timonier de noter pour chaque demi-heure les conditions de navigation.
  2. (navires de guerre) tableau utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer la présence à bord des officiers et officiers mariniers supérieurs.
  • Renflouement : opération consistant à remettre une épave entièrement à flot.
  • Ribord : partie du bordage au contact du galbord, soit la seconde virure du bordé à partir de la quille
  • Ride : cordage servant à raidir un hauban
  • Riper : déplacement indésirable de la cargaison sous l’effet du roulis.
  • Ris : division d'une voile en intervalles ; prendre un ris signifie réduire la surface d'une voile
  • Rocambeau : anneau métallique entourant un mât et possédant un croc, pour faire coulisser une voile ou une vergue
  • Rôle d’équipage : document administratif qui liste les noms de tous les membres de l’équipage, et constate la conformité des équipements aux règlements.
  • Rouf (roof, roufle) :
  1. superstructure d'un bateau ne s'étendant pas sur toute sa largeur.
  2. par extension, ce terme désigne une superstructure de faible hauteur sur un voilier
  • Rouer : Plier un câble, une manœuvre en rond, en cerceaux (Wiktionnaire).
  • Roulis : mouvement alternatif du navire autour de l'axe longitudinal (de bâbord à tribord)
  • Rousture : voir Surliure
  • Route : direction suivie par un navire, définie par son angle par rapport au nord géographique.
  • Routage : Organisation du plan de navigation prévisionnel en fonction des caractéristiques du navire, des vents, courants, marrées, ...
  • Royal Navy : marine de guerre britannique.
  • Royale : surnom de la marine nationale française.
  • Rhumb (ou rumb ou quart d'angle) : Unité d'angle correspondant à la division de la rose des vents en 32 parties de 11°15’.

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S

  • Sabord : ouverture dans le bordé de la coque d'un navire, par laquelle passent les fûts de canons, les avirons ou simplement une prise d'air.
  • Sabordage, Saborder : percer la carène d’un navire au-dessous de la ligne de flottaison pour le couler.
  • Safran : partie plate du gouvernail d’un bateau.
  • Sainte-Barbe : partie du vaisseau où l’on serrait les ustensiles d’artillerie, la poudre.
  • Schnorchel : tube hissable, permettant à un sous-marin d’alimenter en air ses moteurs diesel en faible immersion.
  • Second : adjoint du commandant du navire, chargé des manœuvres, du chargement, de l’entretien.
  • Senau : deux-mâts à voiles carrées proche du brick, mais avec un dédoublement du grand-mât par un mât plus petit, accolé immédiatement derrière le grand-mât appelé portant une brigantine.
  • Sentine : endroit, à fond de cale, où se rassemblent les eaux usées.
  • Sep de drisse : palan servant à hisser les vergues.
  • Serre : poutre longitudinale pour raidir une muraille ou une cloison.
  1. Serre bauquière : membrure longitudinale sur une coque en bois, à l’extrémité des couples et soutenant les barrots, à l’intérieur de la coque.
  2. Serre gouttière : membrure longitudinale à la jointure du pont et du bordé, au-dessus du pont.
  • Sextant : instrument qui contient la sixième partie d’un cercle, et qui sert à mesurer les angles pour déterminer la position du bateau.
  • Sillage : trace que fait un bâtiment lorsqu’il navigue.
  • Sister-ships : bateaux construits selon les mêmes plans et de caractéristiques identiques.
  • Sloop : petit voilier à un mât grée en voile aurique à un seul foc. Equipé d'une voile à corne avec ou sans flèche ou un hunier sur les navires anciens, ou un une voile unique triangulaire sur les navires modernes.
  • Sloop of war : En Angleterre, au temps de la marine à voile, navire militaire plus petits que les frégates à un, deux ou trois mâts.
  • Sole : fond, pour un bateau à fond plat.
  • Sondeur : appareil servant à mesurer la profondeur.
  • Souquer :
  1. tirer ou serrer fortement une amarre, un nœud, les tours de cordage qui lient ensemble plusieurs objets ;
  2. souquer sur les avirons : faire force de rames.
  • Sous le vent : situé en aval dans le lit du vent ; le contraire de « au vent ».
  • Soute : réduit ménagé dans les étages inférieurs d’un navire et qui sert de magasin.
  • Spardeck : pont continu sur toute la longueur du navire (sans teugue ni dunette).
  • Stevedore : manutentionnaire d'un port qui effectue les opérations de chargement et de déchargement.
  • Subrécargue : représentant de l’affréteur ou du chargeur pour veiller sur la cargaison à bord du navire affrété.
  • Suet (Suret) : vent venant du sud-est.
  • Surbau : planche ou tôle verticale faisant obstacle à la pénétration de l’eau par les ouvertures (portes, hublots, écoutilles). Voir hiloire
  • Surliure : ligature faite à l'extrémité d'un cordage afin d'éviter que les torons se détorsadent.
  • Suroît :
  1. direction sud-ouest ;
  2. vent venant du sud-ouest ;
  3. chapeau imperméable qui protège la tête et la partie postérieure du cou des marins ;
  4. vareuse pour les marins, les pêcheurs.
  • Suspente : cordage ou chaîne soutenant une vergue.

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T

  • Tableau : partie arrière relativement plane de la coque d’un bateau.
  • Taille-mer : partie terminale de l’étrave d’un bâtiment (Wiktionnaire).
  • Talon : extrémité arrière de la quille, au bas de l’étambot.
  • Tamisaille :
  1. rail sur lequel roule le chariot de la barre de gouvernail ;
  2. barre d’écoute sur des gabares de Gironde.
  • Tangage, tanguer : oscillations d’une embarcation (ou d’un véhicule) autour d’un axe transversal (d’avant en arrière).
  • Tangon : espar horizontal situé à l’extérieur d’un navire
  1. servant à amarrer les embarcations ;
  2. élément du gréement permettant de déployer le spinnaker ;
  3. permettant de traîner des lignes de pêche ou des chaluts.
  • Tape : bouchon permettant d'obturer un orifice (hublot, citerne, ballsat...)
  • Tape de bouche : bouchon fermant la gueule d'une pièce d'artillerie.
  • Tapecul : petite voile triangulaire ou aurique établie à l'arrière d'un voilier (derriere le gouvernail) pour le stabiliser.
  • Taquet : dispositif situé sur le navire permettant de bloquer un cordage.
  • Taret : mollusque creusant des galeries dans les coques de bois.
  • Tenon : partie mâle d'une pièce de construction destinée à être enfoncée dans la mortaise.
  • Terrien : marin inexpérimenté, formant un corps de métiers de tâcherons sur les navires à voile avant le XXe siècle.
  • Teugue :
  1. superstructure peu élevée sur un bateau ;
  2. désigne plus spécifiquement un pont surélevé sur l'avant (le pendant de la dunette).
  • Tiers : subdivision de l’équipage d’un navire de guerre (1/3 de l’équipage).
  • Tillac : pont supérieur d'un navire (entre les gaillards)
  • Timon : Longue pièce de bois attachée au gouvernail d’un navire et qui sert à le mouvoir.
  • Timonier :
  1. (marine marchande) personne qui tient la barre ;
  2. (marine militaire) personne chargée des communications et des informations maritimes (pavillons, cartes...).
  • Tirant d'air : hauteur de la partie émergée, de la flottaison jusqu'au point le plus élevé du navire, utile à connaître s’il est appelé à passer sous des ponts.
  • Tirant d'eau : hauteur de la partie immergée du bateau.
  • Tire-veilles : câbles permettant de transmettre les mouvements de la barre au gouvernail.
  • Tolet : fiche de bois ou de fer fixée dans le plat-bord d’une embarcation pour servir de point d’appui à l’aviron.
  • Ton d'un mât : partie supérieure du mât.
  • Tonnage : mesure du volume d'un bateau.
  • Tonneau de jauge : unité de volume pour mesurer les capacités d’un navire.
  • Tonture : courbure longitudinale du pont.
  • Toron : ensemble de brins constituant un élément de cordage.
  • Tossage ou Slamming : mouvement d'un bateau lorsque l'étrave de celui-ci a tendance à effectuer des mouvements verticaux brutaux et à taper dans les vagues
  • Touline : filin lancé à terre ou sur un autre bateau, pour envoyer une amarre ou une bosse.
  • Tourmentin : un foc de tempête.
  • Tourner : disposer en rond autour de quelque chose.
  • Trait de Jupiter : assemblage en forme d’éclair (en zigzag) pour abouter deux planches.
  • Tramping : mode d'armement mettant en jeu des tramps, navires non affectés à des lignes régulières
  • Tranche : premier niveau de compartimentage sur un navire militaire.
  • Transbordeur : bateau permettant de transporter des véhicules pour de courtes traversées.
  • Trapèze : câble qui descend du mât d'un dériveur léger, auquel s'harnache un équipier pour contrebalancer l'inclinaison due au vent.
  • Traversier : amarre d’un bateau pour le maintenir accosté (voir Amarrage).
  • Traversin : pièce de bois posée en travers d’une charpente de bâtiment.
  • Tréou : voir Fortune (voile de)
  • Tribord : côté droit d'un navire en regardant vers l'avant.
  • Trinquette : c’est le plus petit foc ou le foc le plus en arriere.
  • Trois-mâts : Un trois-mâts est un terme générique pour désigner un navire à voile comportant trois mâts verticaux : mâts de misaine (avant), grand-mât et mât d'artimon (arrière). On distingue :
    • Trois-mâts carrés (Fully rigged ship en anglais) : gréés entièrement en voiles carrées avec une brigantine sur le mât d'artimon.
    • Trois-mâts barques (Bark en anglais) : deux phares carrés et le mât d'artimon aurique.
    • Trois-mâts goélette à huniers (Jackass bark en anglais) : Mélange composite avec un phare carré (grand-mât ou mât de misaine) et les autres phares auriques avec Huniers possibles
    • trois-mâts goélette (Barquentine / Schooner barque en anglais) : mât de misaine grée en voiles carrés, grand mât et mât d'artimon gréés en voiles auriques.
    • Goélettes à huniers à trois mâts (Three-masted topsail schooner en anglais) gréés entièrement en voiles auriques avec huniers.
    • Goélettes à trois mâts (Three-masted schooner en anglais) gréés entièrement en voiles auriques.

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U

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V

  • Vadrouille : balai ou brosse servant à laver les ponts des navires.
  • Vaigrage : ensemble des pièces qui sont placées sur les couples du côté intérieur de la coque d'un bateau.
  • Vaisseau de ligne : le plus grand format de navire de guerre (à part les porte-avions).
  • Varangue : partie de la membrure d’un navire qui porte sur la quille.
  • Ventre : partie bombée de la coque d'un navire.
  • Vergues d'un gréement carréVerge : unité de mesure.
  • Vergue : pièce de bois fixée au mât et qui porte une voile.
  • Verloquet : cordage permettant de guider une charge suspendue pendant son déplacement.
  • Verrine ou vérine :
  1. filin terminé par un crochet ;
  2. lampe de verre suspendue au-dessus du compas, pour éclairer le timonier pendant la nuit.
  • Veste de quart : vêtement du haut du corps qui constitue l’équipement important du marin.
  • Vibord : Grosse planche posée de chant, qui borde et embrasse le pont supérieur d’un vaisseau.
  • Vigie :
  1. poste d’observation ;
  2. personne qui effectue une veille à ce poste.
  • Virer :
  1. changer de direction ;
  2. contourner une bouée ;
  3. embraquer un cordage au moyen d’un treuil.
  • Virure : suite de bordages mis bout à bout.
  • Vit-de-mulet : tige de métal reliant une vergue à un mât.
  • VMG : Pour atteindre une route souhaitée, la VMG fait référence à l'optimisation entre la vitesse d'un voilier variable suivant la direction du vent et la distance à parcourir.
  • Voile : large pièce de tissu assurant la propulsion des navires par la force du vent.
  • Voile d'étai : Voile triangulaire dans l'axe du navire utilisé par vent latéral.
  • Voûte : prolongement de la coque à l’arrière du bateau.

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W

  • Winch : petit treuil sur un voilier permettant d’exercer une traction sur un cordage.
  • Wishbone : sorte de bôme, à double arceau, qui permet de manœuvrer la voile.

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X

  • Xebec: terme anglais pour Chébec : petit bâtiment méditerranéen, à trois mâts à voiles latines.

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Y

  • Yankee : type de foc.
  • Yard : unité de mesure, voir Verge.
  • Yawl : voilier à grand-mat et tapecul à l’arrière (artimon). L'artimon est positionné en arrière de la mèche de safran, contrairement à un ketch ou l'artimon est positionné en avant de la mèche de safran.
  • Yole : embarcation légère propulsée soit à l'aviron, soit à la voile.

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Z

  • Zinc : lingot de zinc fixé sur une coque métallique pour concentrer et la protéger de la corrosion.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Glossaire maritime de Wikipédia en français (auteurs)

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Quand on a accompli quelque chose d'heureux en mer, petite croisière ou grand raid, Cap Horn ou îles d'Hyères,
c'est d'abord parce qu'on a évité de faire ce qu'il ne fallait pas faire.
C'est ensuite parce qu'on a fait ce qu'il fallait faire. C'est enfin parce que la mer l'a permis. "

Jean-François Deniau

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