Présentation extérieure
Vue trois-quarts avant du modèle.
L’avant fermé, la surface de la poulaine est restreinte. Une porte d’accès est percée dans la muraille. Dans l’angle de la grande herpe et de la muraille est installé le siège d’aisance, servant àl’équipage du vaisseau.
Les montants du fronteau de coltis sont percés de deux clans pour recevoir chacun un rouet en gaïac.
Gros plan sur le bossoir soutenu par sa courbe. La herpe supérieure légèrement décorée aboutit derrière le bossoir. La poulie de capon est fixée avec quelques tours de cordage à l’apotureau en attente d'être utilisée.
Vue d’ensemble de la proue, la structure à l’avant fermée, les allonges d’écubiers montent jusqu’au niveau du gaillard.
La guibre renforcée par les jottereaux qui lient cette partie solidement à la muraille avant du vaisseau.
Les herpes soutenues par leurs jambettes forment ensemble la plateforme de poulaine, ces éléments par leur formes et moulurations donnent à eux seuls, beaucoup de grâce à la proue.
En contrebas, on peu apercevoir la partie basse des allonges d’écubiers et les premiers couples de l’avant qui sont dévoyés.
Vue d’ensemble sur le porte-hauban de misaine. Les ancres sont mises à poste. En avant, la grande ancre, en arrière l’ancre de veille.
A hauteur du couple de coltis, le bossoir soutenu par une courbe traverse la muraille.
Côté bâbord sur le porte hauban de misaine, sont mises à poste l’ancre d’affourche suivie des deux ancres de jet.
Le plat-bord est muni de chandeliers en fer forgé de section carrée se terminant en forme de fourche à sa partie haute pour recevoir un bordage appelé la lisse d’appui.
Vue du dogue d’amure placé à la distance d’une fois la largeur du maître bau en avant du grand mât.
Détail du grand étai et grand faux étai. Ils arrivent au niveau du mât de misaine où ils sont chacun estropés autour d’une moque. En partie haute, le collier de grand étai et le collier du faux grand étai, reçoivent également une moque. Les deux colliers entourent ensuite le mât de misaine où ils sont reçus bâbord et tribord dans des coussins en bois tendre pour ne pas les offenser, ils prennent appui sur la courbe de capucine pour se lier sur eux-mêmes du côté opposé par quelques amarrages plats avec bridure.
Côté bâbord, la liaison des couples est obtenue par la mise en place des préceintes assemblés par un écart long et de leurs bordages de remplissage qui ont la même épaisseur, mais leurs écarts sont simples.
La largeur de la maille est de 6 pouces et les membres des couples ont chacun 10 pouces de largeur sur le droit.
Les seuillets des sabords arrivent à fleur de la membrure.
Le fronteau du gaillard avant avec au milieu les deux montants soutenant le chapeau de la cloche. En arrière, la chaloupe est mise en place sur le deuxième pont.
L’échelle hors le bord aboutit à l’arrière du passavant. En avant un sabord de charge muni de son mantelet. Entre le deuxième rang de préceintes on peut apercevoir les dalots du deuxième pont.
Au premier pont, les dalots ne donnent pas sur l’extérieur, l’évacuation des eaux du pont se fait via les pompes du navire compte tenu de la hauteur de batterie qui est inférieure à 5 pieds.
Détail de la grande hune et le chuquet à la française. Le grand étai et sa pomme du côté tribord, le grand faux étai en situation inversée.
Vue de la poupe, côté bâbord montrant la charpente en partie base, deux ouvertures dans la muraille au niveau du premier et second pont permettent d’entrevoir la Sainte-barbe et la grande chambre.
Autre détail, à hauteur de la dunette, sur les montants de la lisse d'appui moulurée ou main courante, sont fixés de chaque bord une tablette pour tolets de tournage.
Vue trois-quarts arrière du modèle