Michel Léonard
La Belle 1/24 ème
1684 - 1686
Caractéristiques
- Type : barque longue ou corvette légère.
- Longueur de l’étrave à l’étambot : 51 Pi
- Largeur de dehors en dehors : 14 Pi
- Creux : 7 Pi 6 Po
- Tonnage : 50 tx
- Artillerie : 6 canons de 3 ou 4£.
- Equipage : environ 20 H
- Concepteur : H. Mallet et/ou P. Masson.
- Lieu de construction : Rochefort.
- Monographie : J. Boudriot & J-C. Lemineur.
- Etude de l’épave : J. de Bry.
Cavalier De La Salle et l'expédition de 1684.
Robert Cavelier de La Salle naît à Rouen le 21 novembre 1643. Issu d'une famille bourgeoise, il est comme beaucoup d'enfants de son rang social, destiné à devenir prêtre. Mais cet état ne s'accorde pas avec son exubérance et son goût pour l'aventure.
A 24 ans, il renonce à la vocation et, déshérité, fuit le vieux continent pour la Nouvelle France. Là-bas, il rejoint son frère, l'abbé Jean Cavelier établi chez les sulpiciens de Ville-Marie, rebaptisée plus tard Montréal. Dès son arrivée, il lui est concédé un important domaine sur l 'île de Montréal par les sulpiciens. Durant près de 2 ans, démontrant de grandes qualités d'organisateur, il fait fructifier son bien et fonde une colonie qui s'agrandit rapidement.
Au cours de cette période, il explore les terres avoisinant son domaine, fraternise avec des Indiens Huron christianisés et alliés des immigrants français. Cavelier de la Salle profite de ces contacts pour apprendre leur dialecte. Les indigènes lui montrent comment construire les canots en écorce de bouleau, franchir les rapides, pêcher et chasser. L'ancien prêtre devient bientôt un coureur des bois, s'aventurant seul à travers les immenses forêts, observant tout et notant ses découvertes. Déjà lassé de la vie monotone de colon, il fréquente de plus en plus les Indiens, gagne leur respect et souvent leur admiration. A l'occasion de ces contacts, des .Iroquois Sénécas lui parlent d'une grande et belle rivière, l'Ohio, qui mène vers la mer chaude. L'imagination de La Salle s'enflamme. Cette rivière lui permettra d'atteindre à coup sûr cette mer vermeille que Chaplain avait observée de l'autre côté de l'isthme de Panama , qui, à son tour lui permettrait de gagner la Chine. .Il sacrifiera tout à ce rêve.
Il organise avec l'appui du gouverneur de la Nouvelle France, une expédition en 1669. Pour financer celle-ci, il vend son domaine montréalais, ne conservant que la modeste habitation qu'il avait construite à son arrivée en Nouvelle France. Cette expédition le conduira sur les rives de l'Ohio, affluent du Mississipi.
Vue longitudinale babord laissant apparaitre la charpente; il n'y a encore aucun aménagement intérieur.
Vue de la proue, on distingue les différentes pièces constituant l'étrave; comment les herpes sont soutenues ainsi que le gros massif sur lequel s'appuie les allonges d'écubier.
Vue tribord cette fois bordée; on distingue les écarts joignant deux virures successives et fixées sur les deux couples successifs.
Vue en charpente de la poupe; les renforts au niveau de l'arcasse sont bien visible
Le tableau arrière avec sa décoration aux armes de France
Vue inhabituelle, coque renversée, mais pourtant très intéressante.
Sur la droite on distingue comment se terminent les virures à l'approche de la proue, et leur réduction
pour conserver leur cohésion sur 2 couples
Sur la gauche La succession des 6 allonges d’écubier, certaines reposant sur l’imposant massif
triangulaire.
Sur l’avant les jambettes qui supportent de part et d’autre les herpes.
Les différentes pièces de l’éperon sont bien discernables ; habituellement on les représente latéralement.
Enfin, même si la Belle restait une flute de charge, on reconnait une belle finesse à cette coque
(voir plus tard la monographie de " La Volage").
Vue intérieure de la coque; la partie barbord non bordée et n'a pas encore reçu sa finition d'ou la différence de teinte malgré l'usage d'un bois identique.
Au centre on distingue la carlingue du grand mat, gros massif constitué essentiellement de 3 pièces. Le grand mat y sera maintenu et son inclinaison pourra être ajustée à l'aide cales.
A l'arrière les 2 fourcats consolidant la poupe sont bien visibles. Carlingue, fourcats et l'avant XXXX sont toutes des pièces "dites de tours", qui ne peuvent être ajustées qu'en épousant les zones qu'elles consolident; la monographie ne vous donnant qu'une épure pour démarer.
A nouveau, vue de l'intérieur de la coque, côté proue. L'étmbrais du grand mat est vu sur un autre angle; on retrouve à l'arriere les trous qui permettront le passage du bout des pompes.
La première virure du vaigrage, plus étroite et longeant la quille, est laissée amovible pour pouvir nettoyer le canal des anguillères qui récupère toutes les eaux d'infiltration.En fin de la zone de vaigrage, on distingue la paraclose qui empêche tout objet de s'introduire entre le bordage et les vaigres.
L' avant présente la carlingue qui supportera le mat d'artimont, les différentes guirlandes ne sont pas encore en place. A l'avant pour fermer la proue, on distingue des deux côtes les allonges d'écubier.
On distingue bien sur cette vue le role de la paraclose qui une fois le bordage appliqué ne sera plus visible.
Under Construction..... work in progress